V. Le sens des mots… et de la souffrance

En date du 30 septembre 2012 

Non mais… bien franchement… QUI AIME SOUFFRIR? Personne je crois, à part bien sûr certains cas très rares de problèmes psychiatriques.

Malheureusement, il n’y a pas que cette question là qui se pose. Car il faut ajouter à celle-ci : QUI AIME FAIRE SOUFFRIR?

Cette deuxième réponse donne la chaire de poule, car il y a beaucoup trop de gens qui aiment voir souffrir les autres, ou bien qui s’en lavent les mains. La preuve : nos prisons sont pleines à craquer et notre système de justice encourage les criminels à faire pire.

Je ne veux pas me questionner sur « les motifs » qui mènent les criminels à agir, car je peux facilement trouver tous les arguments pour les démolir un à un et je demeure persuadée qu’il n’y a jamais aucune raison valable pour de la violence excessive hors d’un contexte de légitime défense.

Je crois également qu’il n’y a jamais aucune excuse pour avoir pitié des criminels au point de les chouchouter ou de leur pardonner.

Je répète que la justice est le bon équilibre entre la soumission et la force excessive, entre le pardon et la vengeance, et qu’il faut arrêter de chercher midi à quatorze heures par lâcheté, et que si on veut absolument faire preuve de pitié, que ce soit enfin envers les victimes d’actes criminels.

Beaucoup trop de victimes souffrent inutilement. C’est une perte de temps et d’énergie considérable pour les victimes, mais aussi pour tous les citoyens qui en paient les frais. Alors pourquoi faire perdurer ce problème et ne pas agir tout de suite?

Nous avons tous besoin d’un système de justice digne de ce nom qui assure la sécurité de tous les citoyens.

Un des gros problèmes de notre système de justice actuel, c’est qu’il s’est trop éloigné du SENS de tout ce qui concerne la « JUSTICE » et la « SOUFFRANCE » envers les victimes. Oui bien sûr, les deux sont toujours reliés. Où il y a beaucoup de justice, il y a moins de souffrance. Mais où il y a moins de justice, il y a beaucoup trop de souffrance.

Cela peut sembler très simpliste, mais depuis le début de l’histoire de l’humanité, LE LANGAGE a toujours fait partie de notre évolution. Plus il s’est complexifié, plus L’ÉCRITURE est devenue indispensable à la bonne COMMUNICATION entre tous les individus ainsi que toutes les cultures du monde entier.

Donc il serait juste de dire que LE SENS DES MOTS est infiniment précieux pour maintenir L’ÉQUILIBRE et la SÉCURITÉ de notre société.

Notre système de justice est-il dépourvu d’un dictionnaire? Il semble que ce soit le cas!

Si je regarde dans mon dictionnaire Larousse, plusieurs définitions ne correspondent pas du tout avec le sens de notre système de justice actuel. Dans certains cas, il faudrait même y lire tout à fait le contraire, alors ce n’est vraiment pas normal.

Comment peut-on parler de COMPRÉHENSION entre des individus, lorsque chacun se permet d’avoir sa propre SIGNIFICATION sur le sens des choses?

Pourtant, toutes ces définitions existent depuis des centaines et des centaines d’années, alors il faut à tout prix les réviser afin de ne pas s’embourber davantage.

Voici les mots les plus significatifs et pourtant, les plus malmenés. Je vous supplie de les lire (et de les relire si nécessaire) avec beaucoup d’attention (Dictionnaire Larousse).

JUSTICE: Vertu morale qui inspire le respect absolu des droits d’autrui.
(N.B. dans le Robert 2013: “Principe moral qui fonde le droit de chacun.”)

VERTU: Disposition constante qui porte à faire le bien et à éviter le mal.

BIEN : Ce qui est conforme à un idéal, à une morale; ce qui est utile, avantageux.

MAL : Ce qui est contraire aux normes morales, au bien. Ce qui cause des dommages, de la peine. Douleur physique.

DOMMAGE : Perte, dégât causé à quelque chose, préjudice causé à quelqu’un.

PRÉJUDICE : Atteinte portée aux droits, aux intérêts de quelqu’un, tort, dommage.

DROIT : Ensemble des règles qui régissent les rapports des hommes constituant une même société.

HOMME : Être doué d’intelligence et d’un langage articulé, rangé parmi les mammifères de l’ordre des primates, et caractérisé par son cerveau volumineux, sa station verticale, ses mains préhensibles. L’espèce humaine, en général. L’être humain considéré du point de vu moral.

INTELLIGENCE : Faculté de comprendre, de donner un sens.

LANGAGE : Faculté que les hommes ont de communiquer entre eux et d’exprimer leur pensée au moyen de signes vocaux (la langue), qui peuvent éventuellement être transcrits.

ARTICULÉ : Énoncé, exprimé nettement.

HUMAIN : Qui concerne l’homme. Sensible à la pitié, compatissant, compréhensif.

SOCIÉTÉ : Réunion d’individus vivant en groupes organisés; milieu humain dans lequel une personne est intégrée.

PERSONNE : Individu considéré en lui-même et jugé responsable moralement.

INDIVIDU : Personne considérée isolément, par rapport à une collectivité.

Pour en revenir à la définition de « mal » :

DOULEUR : Souffrance physique. Affliction, souffrance morale.

AFFLICTION : Grand chagrin, douleur profonde.

SOUFFRIR: Supporter quelques chose de pénible, endurer, subir.

PÉNIBLE : Qui donne de la fatigue. Qui cause de la souffrance.

FATIGUE : Sensation pénible causée par l’effort, l’excès de dépense physique ou intellectuelle. Effort supporté par l’unité de section d’un corps soumis à des forces extérieures. Détérioration interne d’un matériau soumis à des efforts répétés supérieurs à la limite d’endurance.

ENDURER : Supporter ce qui est dur, pénible.

VICTIME: Personne, communauté qui souffre des agissements de quelqu’un, des événements.

Pour en revenir à la définition de « justice » :

MORAL: Qui concerne les règles de conduite en usage dans une société, conforme à ces règles, admis comme honnête, juste, édifiant.

HONNÊTE : Qui respect rigoureusement la loyauté, la probité, la justice ou l’honneur. Conforme au bon sens.

BON SENS : Capacité de distinguer le vrai du faux, d’agir raisonnablement; ensemble des opinions dominantes dans une société donnée.

RAISONNABLE : Doué de raison; qui agit conformément au bon sens, d’une manière réfléchie. Qui est conforme à la sagesse, à l’équité.

LOGIQUE : Conforme aux règles de la logique, de la cohérence, du bon sens.

JUSTE : Conforme à la justice, à la morale. Conforme à la raison, à la vérité, au droit. Qui est exact, conforme à la réalité, à la règle; qui est tel qu’il doit être; qui fonctionne avec précision.

ÉDIFIANT : Qui porte à la vertu, à la piété. Très instructif.

Pour en revenir à la définition de « bon sens » :

VRAI : Conforme à la vérité, à la réalité.

VÉRITÉ : Qualité de ce qui est vrai; conformité de ce qu’on dit avec ce qui est.

RÉALITÉ : Existence effective, caractère de ce qui est réel; la vie, l’existence réelle.

ÉDIFIANT : Qui porte à la vertu. Très instructif.

RESPECT : Sentiment qui porte à traiter quelqu’un ou quelque chose avec de grands égards, à ne pas porter atteinte à quelque chose.

FAUX : Contraire à la vérité, à l’exactitude. Qui n’est pas ce qu’il devrait être; feint, simulé, contrefait, imité. Contre la bonne foi. Qui n’a que l’apparence. Qui trompe ou dissimule.

C’est le moment opportun pour présenter le mot préféré de la défense et des amis des criminels ainsi que les définitions qui s’y rattachent. On constate que cela détruit tout ce qui a été dit précédemment.

PRÉSUMER : Juger d’après certaines probabilités, considérer comme probable, supposer.

JUGER : Trancher un différend en qualité de juge ou d’arbitre.

PROBABILITÉ : Conception scientifique et déterministe du hasard.

HASARD : Imprévisibilité des événements soumis à la seule loi des probabilités.

IMPRÉVISIBLE : Qu’on ne peut prévoir.

SUPPOSER : Poser par hypothèse une chose comme établie.

HYPOTHÈSE : Supposition que l’on fait d’une chose possible ou non, et dont on tire une conséquence.

INTERPRÉTATION : Action d’interpréter, de donner un sens particulier. Action ou manière de représenter, de jouer.

REPRÉSENTER : Faire apparaître d’une manière concrète l’image d’une chose abstraite.

ABSTRAIT : Difficile à comprendre.

JOUER : S’adonner à un divertissement, s’amuser. Exposer avec légèreté.

MENTIR : Donner pour vrai ce qu’on sait être faux ou nier ce qu’on sait être vrai. Tromper par de fausses apparences.

Afin de reprendre contact avec la réalité car les amis des criminels ont encore tout bonnement tenté de nous fourvoyer, voici quelques définitions d’un mot d’une extrême importance. Remarquez bien que ce n’est pas du tout écrit de pardonner…

CRIMINEL: Coupable de crime.

COUPABLE : Qui a commis un crime, une faute. Qui doit être blâmé, condamné.

CRIME: Infraction que la loi punit d’une peine afflictive ou infamante.

AFFLICTIF : Châtiment qui atteint le corps (la réclusion, la détention).

INFAMANT : Qui nuit à la réputation, à l’honneur.

INHUMAIN : Qui manque d’humanité, de générosité; cruel, impitoyable.

INFRACTION : Toute violation d’une loi.

VIOLENT : Qui agit par la force; qui se livre à des brutalités.

On est pourtant à des années lumières de la définition de l’être humain du point de vue de la charte des droits de l’homme qui spécifie :

RAISON : Faculté au moyen de laquelle l’homme peut connaître, juger et déterminer sa conduite d’après cette connaissance.

CONSCIENCE : Sentiment qui fait qu’on porte un jugement moral sur ce qu’on fait.

FRATERNITÉ : Lien de solidarité et d’amitié entre les hommes, entres les membres d’une société.

Avant de terminer, ajoutons les définitions de quelques mots qui représentent les graves erreurs de notre système de justice actuel envers les victimes :

LENTEUR : Manque de rapidité, d’activité, de vivacité dans les mouvements, dans le raisonnement.

DANGEREUX : Qui représente du danger; nuisible, pernicieux.

NUIRE : Faire du tort, causer un dommage à quelqu’un. Constituer un danger, une gêne, un obstacle à quelque chose.

OBSTACLE : Ce qui empêche de passer, ce qui arrête la réalisation de quelque chose. Ce qui, dans le travail scientifique, fait ralentir, stagner ou régresser la connaissance.

PERNICIEUX : Dangereux, nuisible à la santé, pour la vie, pour la morale.

TORTURE : Supplice physique que l’on fait subir à quelqu’un. Souffrance physique ou morale très vive.

Sans oublier le mot qui représente actuellement le mieux les victimes d’actes criminels au Québec:

MARTYR,E : Qui souffre de mauvais traitements systématiques.

Pour conclure sur une bonne note et retrouver notre courage afin de parvenir à changer les choses dans un avenir rapproché, un petit retour sur la définition du « bien » :

IDÉAL : Système de valeurs morales et intellectuelles. Qui possède une qualité à un degré parfait.

PARFAIT : Qui réunit toutes les qualités, sans défauts.

UTILE : Qui rend service.

SERVICE : Action de servir; ensemble des obligations envers des individus ou des collectivités.

SERVIR : S’acquitter de certaines fonctions, de certains devoirs.

AVANTAGEUX : Qui produit un avantage, un profit.

AVANTAGE : Ce qui est utile, profitable.

PROFIT : Avantage matériel ou moral que l’on retire de quelque chose.

Ainsi que quatre petits bonus pour redonner un peu d’espoir aux victimes:

PAIX : État d’un pays qui n’est pas en guerre. État de concorde, d’accord entre les membres d’un groupe. Repos. Tranquillité. État d’un lieu qui ne connaît pas d’agitation.

ÉQUILIBRE : État de repos d’un corps sollicité par plusieurs forces qui s’annulent. Pondération, calme, bon fonctionnement. Juste combinaison de forces, d’éléments.

BONHEUR : État de parfaite satisfaction intérieure.

SÉCURITÉ : Situation où l’on n’a aucun danger à craindre. Confiance, tranquillité d’esprit.

Si vous saviez à quel point j’aimerais pouvoir ressentir cette tranquillité d’esprit et cette confiance là. Que j’aimerais ne plus avoir aucun danger à craindre et pouvoir enfin me sentir en paix…

Le fait de souffrir injustement, de ressentir des douleurs physiques et de revivre sans arrêt des flash-back, mais de se faire martyriser en plus pour aucunes raisons valables par notre système judiciaire, tout cela est inacceptable.

Pour les conséquences, je ne peux parler que pour moi. Mais tous les jours, je dois composer avec les séquelles de la violence excessive que mon géniteur cauchemar m’a faite subir dès ma naissance ainsi que tous les horribles flash-back. Peu importe ce que lui et tous ses bons amis en disent, moi je suis certaine que je ne méritais pas cela.

Sur les radiographies de mon cou, ce qui nous saute d’abord aux yeux est la « courbe » du cou qui ne va pas dans le bon sens et qui est plutôt enlignée comme un bâton complètement droit et rigide qui penche sur le mauvais côté. Ensuite, on voit que les vertèbres cervicales 5 et 6, comparativement aux 3 et 4 qui précèdent et qui sont séparées entre elles par une bonne distance, elles sont pour leur part collées ensembles et forment une grosse masse, juste devant le larynx et les cordes vocales.

Pas besoin d’être spécialiste : on constate que devant ces deux vertèbres cervicales, une grosse bosse s’est ajoutée, formant comme un long bec de canard sur le bas de la 5e vertèbre et une montagne inversée sur le haut de la 6e vertèbre. Le spécialiste ORL que j’ai rencontré a tout de suite réagit en voyant mes radiographies : il avait les yeux grands en me disant que ces blessures remontaient à de très très nombreuses années pour qu’elles en soient ainsi venues à accrocher dans mon larynx. Tout cela irrite l’œsophage, occasionne un inconfort où je dois avaler davantage, fait remonter ma salive au lieu qu’elle redescende et m’étouffe régulièrement. Le bruit est celui d’un gros craquement de cartilage qui résonne dans toute ma tête.

Lorsque je me couche pour dormir, plusieurs positions amplifient les craquements et m’empêchent de fermer les yeux. J’ai l’impression d’être bonne à jeter dans une poubelle, car tous m’ont dit qu’on ne peut pas opérer des vertèbres cervicales sans risquer d’aggraver dangereusement les choses. Personne ne peut me dire jusqu’où le problème s’intensifiera à la longue. Je ne suis que dans le début de la quarantaine, et c’est déjà difficilement supportable, alors… je suis vraiment découragée et j’ai toutes les bonnes raisons de l’être.

J’enseigne le chant pour gagner ma vie, alors je dois passer des heures d’affilée assise sur mon banc de piano à accompagner mes élèves. Le cou et les épaules me brûlent depuis toujours mais je me suis conditionnée à faire abstraction de la douleur. Sauf que parfois, c’est tellement insupportable que je me demande comment je vais parvenir à tenir bon jusqu’à la fin de la journée. À la longue, la douleur fait en sorte que mon corps devient comme « gelé », alors je parviens à tenir le coup, même si la sensation de « paralysie » est très désagréable.

Pour ce qui est de mon larynx qui accroche, on ne peut même pas s’imaginer le nombre de conséquences graves sur ma voix. Même si j’ai choisi d’enseigner plutôt que de faire une carrière d’auteure-compositeure-interprète car je ne me sens bien que chez moi (encore là… c’est la faute de qui?), j’ai tout de même passé ma vie à travailler techniquement pour être une excellente chanteuse. Je ressens toutes les graves séquelles sur ma voix comme d’énormes injustices.

Au niveau psychologique, tout ce mal physique et ces séquelles graves dégénératives, c’est une angoisse de plus. Depuis toujours, je me sentais déjà à chaque seconde comme un cheveu sur la soupe. Même quand tout va très bien, je ressens tout à coup des peurs incontrôlables à me glacer le sang et les flash-back se mettent à affluer dans ma tête. Et il y en a tellement, des images épouvantables… Je dois me parler et me raisonner constamment.

Mais par moments, je deviens très fatiguée d’angoisser et je ne vois plus rien sous le bon angle. J’ai des grosses boules de peine qui brûlent dans ma gorge et je me mets à pleurer. Je suis devenue très fragile, très solitaire et très peureuse. Une chance que je suis excellente pour camoufler mes émotions car j’arrive à travailler et gagner ma vie toute seule depuis toujours. Je tiens bon, car je ne veux pas devenir une épave et je ne mérite pas cela non plus. J’aimerais plutôt réussir à trouver des manières d’améliorer ma vie du mieux que je le peux, sans me laisser crouler sous le poids des peines. J’y travaille très très fort, je vous le jure.

Je n’ai jamais eu d’enfants. Pour moi, il est impensable que je puisse mettre en danger une personne de plus dans ce monde là.

En réalité, mon géniteur cauchemar m’a privé de tout ce que les êtres humains on le droit d’espérer légitimement dès leur naissance : la sécurité, la paix, une vraie vie.

Lorsque j’ai eu le courage de porter plainte contre cet être inhumain, je ne comprends pas pourquoi les policiers ont été aussi méchants avec moi et non-professionnels en me bombardant de commentaires inacceptables et en entravant la justice. Et c’est une horreur que la déontologie les y encourage impunément. Je ne comprends pas non plus pourquoi la couronne n’a jamais voulu reconnaître ses erreurs de droit et a plutôt choisi de me marcher encore plus sur la tête en souhaitant me faire taire à tout jamais, tout comme mon géniteur impitoyable l’a toujours fait. Notre système aussi les y encourage, en rendant leurs documents confidentiels sous le titre du « privilège fédéral ». Tout ça est épouvantable et complètement inhumain.

C’est affreux de se sentir totalement incompris. Au moins, si maintenant on m’entendait enfin et que plus jamais personne d’autre que moi n’avait à subir tout cet enfer là… ma vie n’aurait pas été si nulle et inutile.

Il faut à tout prix se servir de notre intelligence, de notre langage articulé et… comme la définition le dit : se tenir tout simplement debout. Le sens de tous ces mots et de toute cette souffrance rejoint le sens même de la réalité et de la vérité, puisque tous les êtres humains en dépendent.

Je crois que nous devons toujours en revenir à ces définitions simples et concrètes, sans ne jamais oublier toutes les souffrances physiques et psychologiques que doivent supporter les victimes d’actes criminels, peu importe ce que les amis des criminels peuvent avoir l’idée de présumer, d’interpréter et de jouer.

La vie humaine et la souffrance des êtres humains, ce n’est jamais un jeu. Jamais.

Je vous en conjure : redonnez un sens à la justice immédiatement car assez, c’est assez.

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