VIII. La couronne sans tête dessous?

En date du 30 janvier 2014

 

J’aurais bien aimé que ce chapitre-ci soit plus joyeux afin d’alléger les choses… mais… désolée. Alors permettez-moi d’user ici d’une légère touche d’ironie afin d’être au moins capable de me relire. Sinon, ça devient vraiment lourd.

Devinette #1 : Quelle est la chose qui pèse tellement massivement sur une tête, au point que dans la vraie vie, on n’utilise jamais ça?

Une couronne.

Devinette #2 : Quelle est la chose qui pèse tellement massivement sur la tête des victimes, au point que dans la vraie vie, on se demande si ça ne met pas tous nos vies en danger?

Voici les indications et les faits nécessaires à cette réponse.

 

FAIT NO 1

Je vous présente un document de la couronne concernant leur jugement signé en date du 11 septembre 2007 concernant ma plainte contre cauchemar. En effet, c’était aussi la triste journée d’anniversaire du douloureux événement terroriste aux répercutions planétaires.

En octobre 2007 qui a suivi, le procureur en chef de la couronne de ma région m’a dit que je n’avais pas accès à ce document. Bien sûr, au palais des autruches (voir chapitre III), je comprends, c’est tout à fait leur logique.

En août 2008, un 13e policier autonome sergent enquêteur m’a répété que je n’avais pas le droit de posséder ce document. J’ai répondu : c’est ma vie, alors ça me concerne. Il a voulu savoir comment je l’ai obtenu : je ne le dirai jamais, jamais, jamais. Moi aussi vous savez, je peux apprendre à jouer à l’autruche.

De toute manière, ce n’est pas écrit “défense de lire”, car ce document concerne directement l’intérêt public!!!

Pourquoi un tel document serait-il confidentiel? C’est honteux. J’ai cependant pris soin de rayer tous les noms, car ce n’est pas pertinent. Tous les individus de ce document ne sont pas en cause, mais plutôt notre système de justice déloyal, en globalité. Moi, en tant que victime, notez que je n’étais encore juste qu’un petit numéro, sous le nom du criminel en plus, …wash.

En avril 2012, j’ai tout de même fait une demande d’accès à l’information (Commission d’accès à l’information du Québec) pour vérifier si je pouvais obtenir moi-même ce document: complètement impossible. C’est une “opinion juridique” protégée par le secret professionnel, confidentiel, sous le principe du secret administratif confirmé par le “privilège fédéral”. Mais alors… COMMENT LES CITOYENS PEUVENT-ILS ÊTRE INFORMÉS QUE LES “PROFESSIONNELS” RISQUENT DE COMMETTRE DE VÉRITABLES ERREURS DE DROIT QUI ENTRAVENT LA JUSTICE??? Car c’est le cas!!!

Preuve erreur couronne raturé

Pourquoi est-il écrit “secouage” sans spécifier que j’étais seulement âgée d’un mois et que cela m’a causé un arrêt respiratoire? Il semble que le procureur n’ait même pas lu le premier paragraphe de ma déclaration!!!

Il y a 30 ans passés, j’avais 11 ans. À « plus de ça », j’avais 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1. Et à un mois, j’avais un douzième de vie, comparé à un homme de trente ans et 200 livres, avec de bons muscles. En tous les cas, assez fort pour me secouer, tout en sachant que moi je ne pouvais ni me défendre ni me sauver, jusqu’à ce que je fasse un arrêt respiratoire.

Je ne pouvais pas porter plainte entre l’âge de un mois et de 11 ans. N’importe qui de brillant peut comprendre ça rapidement. Et puis j’ai reçu des coups à la tête de cauchemar jusqu’à 19 ans, même en m’étant mariée très tôt à 17 ans, donc ça ne fait pas 30 ans passés, mais 22 ans! Ma mère aussi avait peur de cauchemar pour les mêmes raisons que moi et en plus elle croyait tout ce que disaient les curés. J’étais dans un environnement très malsain. Je me sentais complètement perdue, et en réalité, je l’étais.

Mais non, IL N’Y A PAS DE PRESCRIPTION SUR LA VIOLENCE AUX ENFANTS. Zéro concernant les voies de faits graves. En 2007, j’ai dû appeler 25 criminalistes pour en trouver une qui acceptait de m’informer de mes droits, mais pour 300$, j’en ai la certitude. Donc, MONUMENTALE ERREUR DE DROIT.

De plus, c’est immoral de dire que « l’élément principal » est l’abus psychologique et ensuite d’admettre que « la force utilisée dépassait nettement la force raisonnable de l’article 43 du Code criminel ». L’élément principal, c’est la violence physique. L’élément secondaire, c’est l’abus psychologique et tout ça est établi très clairement dans ma déclaration. On voit là que la couronne n’a pas réussi ses mathématiques du primaire.

C’est faux « qu’aucune violence physique ne se manifeste à ce jour ». Ce procureur avait en sa possession ma preuve enregistrée prouvant que cauchemar est venu chez moi me traiter de « maudite haïssable » en août 2000, et aussi que cauchemar pense encore ça de moi en février 2002. N’importe qui de logique peut comprendre qu’on n’agit pas ainsi avec une attitude corporelle de moine bouddhiste. En 2000, cauchemar avait les bras distancés du corps, prêt à bondir, toujours avec ses mêmes mains de bélier mécanique. Et au téléphone en 2002, cauchemar avait encore son ton susurreux de serpent à sonnette quand il me dit carrément que comme lui il est très riche, il peut « me planter ».

Le procureur avait aussi en sa possession le lien à faire avec la lettre de compagnie de cauchemar où il est écrit noir sur blanc qu’en novembre 2001, cauchemar est fier d’engager « des ex-détenus aux prises avec des problèmes de violence en phase de dépression » (déjà là, ça fait peur), mais qu’en plus, il a avec eux une ENTRAIDE MUTUELLE!!! Même la pègre n’aurait pas le culot d’écrire ça noir sur blanc dans une lettre. Je t’engage et je te paie, mais comme on s’entraide mutuellement, tu me donnes un peu de tes problèmes de violence en phase de dépression? Je connais justement une maudite haïssable…

C’est faux que j’étais impliquée dans la compagnie dont cauchemar est le propriétaire. La situation était totalement l’inverse et donc très dangereuse pour moi, car c’est cauchemar qui a signé un bail en emphytéose où j’étais la propriétaire du terrain sur lequel lui-même y avait les bâtiments de sa compagnie et il exigeait des tas de faveurs déraisonnables. Je défendais aussi ma mère en rémission d’un cancer phase 3 qui était la propriétaire d’actions estimées à un énorme montant et cauchemar exigeait de moi qu’elle les lui « donne ». Je mets n’importe qui au défi de ne pas avoir peur de dire non à un criminel qui tente de vous arracher la tête depuis votre naissance.

La couronne avait aussi en preuve que ma mère et moi étions en position de force dans cette compagnie en août 2000, mais que suite aux exigences et aux démonstrations de violence de cauchemar, nous avons vite quitté nos places sur le conseil d’administration, considérant que les revenus net (de la compagnie) de un million trois cent milles de l’année n’étaient rien… en comparaison du danger qui guettait nos vies. Mais pour cauchemar, ce n’était pas encore assez.

Dans le code criminel, on peut même lire à l’article 423 (intimidation): “Est coupable soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans, (…) quiconque, injustement et sans autorisation légitime, DANS LE DESSEIN DE FORCER UNE AUTRE PERSONNE à s’abstenir de faire une chose qu’elle a légalement le droit de faire, ou à faire une chose qu’elle peut légalement s’abstenir de faire, selon le cas: a) USE DE VIOLENCE OU DE MENACES DE VIOLENCE envers cette personne, ou envers son époux ou conjoint de fait ou ses enfants, ou endommage ses biens.”

Depuis quand les criminels se promènent-ils avec une plaque dans le cou afin d’avertir la population? Hitler non plus n’avait pas « d’antécédents judiciaires », avant de massacrer des milliers et des milliers d’innocents, hommes, femmes et enfants.

Le procureur n’avait pas fait « l’étude complète du dossier », puisqu’au téléphone, lorsque je lui présentais un fait, il confirmait : « ça c’est une base pour du harcèlement criminel ». Quand je lui disais que c’était écrit dans ma déclaration, il sautait du coq à l’âne.

Car le 24 septembre 2007, j’ai appelé cette couronne sans tête dessous, enregistrement sonore en preuve. Le procureur confirme le motif du refus. Je l’informe que j’ai engagé une criminaliste. Il admet qu’il n’y a pas de prescription sur la violence aux enfants. Et là il a patiné et patiné, pour me répondre qu’il a considéré que j’étais une « personne mineure ».

Une personne, c’est « jugé responsable moralement ». Un mineur, c’est le contraire. Comment est-ce qu’on peut mettre ces deux mots là côte à côte sans se rendre compte qu’on n’est pas complètement dans le champ?

Je ne peux pas croire que le procureur qui a refusé ma plainte n’avait jamais lu l’article 718.01 (objectif – infraction perpétrée à l’égard des enfants) qui fait clairement mention: “Le tribunal qui impose une peine pour une infraction qui constitue un mauvais traitement à l’égard d’une personne âgée de moins de dix-huit ans ACCORDE UNE ATTENTION PARTICULIÈRE AUX OBJECTIFS DE DÉNONCIATION ET DE DISSUASION D’UN TEL COMPORTEMENT.”

Voici quelques photos de la « personne mineure » que cauchemar a toujours appelé la « maudite haïssable »…

sylvia 3 enfant BELLE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non, il n’y a aucune retouche photo. Oui, j’ai l’air d’avoir vu le diable en personne, mais devinez qui tient l’appareil photo? J’en ai plein d’autres de ces photos où je suis apeurée, dont aucune vers l’âge d’un mois sans cette expression là, où j’ai les yeux exorbités, exprimant à quel point j’ai peur.

Comme il me semble clair que la couronne s’est fourvoyée royalement en jugeant mal ma cause avant qu’elle ne soit jugée par un vrai juge, NOS LOIS DEVRAIENT IMMÉDIATEMENT EXIGER D’EUX UNE ENTIÈRE TRANSPARENCE.

De plus, sur mon enregistrement sonore du 24 septembre 2007, j’ai la preuve que le procureur se contredit de manière déloyale au téléphone par rapport à la lettre de refus qu’il a signé. Il parle de voies de faits simples, lorsqu’il a lui-même écrit dans la lettre : « dépasser nettement la force raisonnable ». Et ma déclaration est très claire: il s’agit de voies de faits graves. Ensuite le procureur me dit clairement que « la grande raison pour le refus justement ce n’était même pas le fait de la difficulté de le mettre en preuve ou les faibles chances de succès au niveau de la plainte ». Mais ensuite, il me sort des tas d’autres raisons de refus complètement contradictoires!!!

Et cerise sur le mauvais gâteau, à la fin de cette si pénible discussion, il a osé me dire qu’il me croyait, mais qu’il n’avait pas… la conviction morale de défendre ma cause. Je me suis mise à pleurer. J’étais sans voix.

Comment la cause des enfants battus peut-elle ne pas être… une cause importante à défendre? Avec un tel degré d’inhumanité de la part d’un procureur qui est payé par la société pour protéger la vie des plus faibles, je vois bien pourquoi la petite Aurore est morte torturée sans ne jamais recevoir l’aide de personne.

En résumé, la couronne peut nous dire : n’importe quoi.

J’ai tout de même un énorme doute très raisonnable de croire que ce qui s’est produit ici, c’est que compte tenu de la pile de documents que la couronne a sur son bureau (car notre système est engorgé par les criminels), ils n’ont eu le temps de lire que la déclaration policière, faussée par l’enquêteur ami et parent du criminel qui a travaillé à me faire taire dès 2002. Je suis malheureusement tombée sur un procureur robotisé sans coeur qui n’a pas aimé que je dévoile son erreur de droit, préférant me faire souffrir davantage plutôt que de la corriger, car ça, il avait bien entendu la conviction morale de le faire.

Quand on sait tous que les criminels ont droit à un avocat aussitôt qu’ils le désirent, il ne faut plus se demander pourquoi notre système est engorgé par eux. Car de leur côté, les victimes sont seules et enterrées dans une bureaucratie remplie d’incompétents qui peuvent juger la cause en commettant de graves injustices avant même qu’elle ne soit présentée à un vrai juge. Tout le processus judiciaire est biaisé en faveur des criminels dès le départ, car on informe les criminels de leurs droits fondamentaux, tandis qu’à l’opposé, on tient dans l’ignorance les victimes et on les désapproprie des leurs, allant même parfois jusqu’à leur mentir impunément.

Le 9 octobre 2007, j’ai aussi appelé le procureur en chef de la couronne en espérant qu’ils accepteraient de voir et corriger leurs erreurs. Pour protéger son procureur, le chef m’explique qu’ils couvrent un immense secteur. Après lui avoir dit que je venais d’engager une criminaliste, il m’a affirmé qu’il réétudierait lui-même mon dossier, en ajoutant de faire moi-même le tri de mes documents, “les policiers, c’est peut-être aussi bien qu’ils ne le fassent pas” (preuve sonore). Puisqu’une victime ne connait pas le “droit criminel”, comment peut-elle faire toute seule le tri de ses documents? J’ai tout de même repris espoir, car cela signifiait clairement que le procureur en chef était conscient du danger qui me guettait concernant les policiers fautifs de ma région. Mais…

Là où je me suis plantée, c’est que comme le procureur en chef savait que je l’enregistrais (je l’en ai informé par respect), il n’arrêtait pas de vouloir me rencontrer personnellement dans son bureau pour m’expliquer leurs « critères juridiques ». Moi, je n’en avais pas du tout envie. J’aurais bien trop eu le goût de lui mettre la lettre de refus avec leur erreur de droit directement sous le nez, mais il venait de me dire que je n’avais pas le droit d’avoir ce document. Comme il insistait pour cette rencontre, je suis allée lui répondre… que je serais accompagnée… d’un expert qui se bat actuellement pour comprendre notre système judiciaire criminel : Claude Poirier.

Oups. Mais moi, en tant que simple citoyenne, victime depuis ma naissance d’un criminel sans remord qui s’en sort avec moins que rien à cause d’une erreur fondamentale de droit, Claude Poirier, c’était mon seul bouclier.

Le procureur a répondu sèchement : « on verra rendu là ».

J’ai senti au ton de sa voix que s’en était fini pour moi…

En effet.

J’ai immédiatement passé des heures à fouiller tous mes documents et j’ai fait suivre tout ce qui me semblait important. Après deux mois d’interminable attente, j’ai envoyé un fax au procureur en chef le 10 décembre 2007: “Je ne sais pas si vous avez eu le temps d’étudier mes documents; j’attendrai encore s’il le faut et merci encore pour cette dernière chance. Cependant, je suis très inquiète et j’y pense à chaque seconde car si cet individu s’en tire avec rien, ça sera très dur pour moi. J’ai également rencontré le lieutenant (nom confidentiel) à l’épicerie, il m’a dit qu’il vous avait parlé et à voir le sourire qu’il avait, ça m’inquiète encore davantage. Merci de votre compréhension”.

Aucune réponse.

J’ai retransmis un deuxième fax le 3 mars 2008: “Je suis désolée de vous déranger mais je dois savoir si vous avez eu le temps d’étudier mes documents. L’individu est encore en mesure de me causer des problèmes et je dois savoir quoi faire pour m’en protéger. Merci de votre attention, vous seriez très aimable de me contacter le plus rapidement possible, merci.”

Le 4 mars 2008, le procureur en chef m’a enfin recontactée (5 mois plus tard…). Il avait un ton très expéditif. Il m’a appris qu’il venait de désigner un nouveau procureur pour étudier mon dossier et qu’il renvoyait tous mes documents pour un complément d’enquête (il n’y avait jamais eu d’enquête avant le premier refus) … au même poste de police… de ma région!!! Là où 12 policiers m’ont dit tour à tour, soit que j’étais folle, soit de pardonner, que c’est normal des criminels dans les rues (preuve sonore), que eux c’est pas « go go go » (preuve sonore), que si je n’étais pas majeur ou pas, ça importe peu ça, que des syndromes de Nathalie Simard il en a chaque semaine (preuve sonore)… ce même poste de police où le 29 octobre 2007 au téléphone, j’ai dû… (oups… oups… oups…) …fait lire son badge… au lieutenant.

Si j’ai osé faire ça car ce n’était pas mon intention au départ, c’est que le lieutenant m’avait promis d’éclaircir les choses des semaines auparavant avec les policiers qui bloquaient ma plainte et qui me répétaient des choses inacceptables, mais il n’a jamais tenu sa promesse. J’ai expliqué au lieutenant que si le criminel revenait dans ma cours, je serais prise toute seule encore devant lui, car je n’avais plus confiance aux policiers. Il m’a répondu que leur travail c’est de « donner de l’aide aux gens ». Pardon? J’ai tout de suite réagit en disant : « c’est de PROTÉGER les gens et c’est plus que de donner de l’aide non? C’est écrit service, justice, intégrité sur votre badge! » Le lieutenant a répondu « effectivement ».  Il m’a refait la même promesse d’éclaircir tout ça et de me retéléphoner. Il ne m’a jamais retéléphonée.

Le 13e policier désigné dans ma région par le procureur en chef (qui couvre pourtant un immense secteur) m’a rencontrée pour commencer « son enquête » le 29 août 2008.

Il est arrivé dans mon bureau… en défendant la couronne et son lieutenant, rien de moins!

« La couronne a refusé par plainte mixte. Lorsqu’on porte plainte pour deux accusations, ils peuvent choisir la moindre. » C’était plus fort que moi, je lui ai mis sous les yeux le document de refus. C’est écrit « prescription », monsieur le sergent. « Vous n’avez pas le droit d’avoir ce document! » C’est d’une vie humaine dont il est question, monsieur le sergent. « Comment l’avez-vous obtenu? » Je ne le dirai jamais, monsieur le sergent.

Il a ensuite défendu son collègue qui avait un lien de parenté direct avec cauchemar et qui a pourtant accepté le mandat « d’enquêter » et de rencontrer le procureur (il n’y a pourtant eu aucune enquête avant le 1ier refus de la couronne), son même gentil collègue qui répétait au poste depuis 2002 que j’étais folle. « Il ne s’est jamais occupé de votre dossier, madame ». Bien j’ai deux preuves sonores pour vous, monsieur le sergent. Voulez-vous les entendre? Aucune réponse du sergent.

« L’enquête » s’est ensuite poursuivie ainsi : le sergent m’a dit : « Avez-vous des enfants? » J’ai répondu non. Alors il a mis le paquet : « On voit ça de plus en plus des syndromes de bébés secoués. Moi j’ai eu deux enfants et entendre des bébés pleurer, ça devient insupportable, fallait que j’aille voir ma conjointe pour lui dire vas t’en occuper, moi j’plus capable! »

Bon. J’avais bien envie de répondre au numéro 13: « Moi, ce que je trouve vraiment insupportable, c’est une gang de policiers sans coeur! » Mais un sergent, d’au moins 6 pieds, 250 livres minimum, ça fait peur.

Ça ne me donnait rien de porter encore plainte à la déontologie. Pour les 12 autres avant lui, ils m’ont dit que ça s’appelait de l’autonomie.

C’était cependant très clair pour moi que ce sergent autonome n’avait aucune conviction morale concernant ma plainte et « son enquête ». Oser me dire tout ça, c’était carrément immoral de sa part. Il avait en plus sous les yeux les radiographies de mon cou où j’ai les vertèbres cervicales 5 et 6 de fracturées et soudées ensembles. Quel salaud. J’ai tout de même réussi à demeurer calme et polie, car ma vie en dépendait.

Mais je savais dorénavant que l’enquête serait nulle. Comme de fait, le sergent autonome a refusé de prendre en compte deux preuves importantes que j’avais (photo de porte en bois franc défoncée de haut en bas par cauchemar, qui leur a dit l’avoir « poussée » et lettre dont cauchemar fait lui-même mention à deux reprises où c’est écrit noir sur blanc « tu me battais bébé naissant »). Lorsque j’ai insisté, l’enquêteur m’a répondu : l’enquête est terminée (preuves e-mail). J’ai dû l’implorer pour qu’il transmette mes preuves au procureur: il a accepté. Mais l’a-t-il vraiment fait?

Au bout de deux longues années de tortures supplémentaires, la couronne a refusé ma plainte une 2e fois le 7 janvier 2010, pour des raisons diamétralement opposées aux premières. Comme cauchemar a tout nié, leur nouveau motif est le “manque de corroboration”. Le procureur #1 m’a pourtant dit, je le répète: “la grande raison pour le refus justement ce n’était même pas le fait de la difficulté de le mettre en preuve ou les faibles chances de succès au niveau de la plainte” (preuve sonore). Deux procureurs différents peuvent en venir à des conclusions totalement contradictoires???

J’ai pourtant une preuve sonore qui corrobore, le témoignage de ma mère qui corrobore, des séquelles physiques qui corroborent, des preuves matérielles qui corroborent ainsi que mon propre témoignage hyper solide, mais ils agissent comme si j’étais morte. Je n’ai pas demandé de détails en janvier 2010, car j’avais perdu toute confiance en notre système judiciaire et je n’avais même plus le courage de dire un mot. On m’a offert de rencontrer la couronne en présence de l’enquêteur, mais… leur décision était prise et bien prise, donc tout ce que j’aurais pu faire, c’est argumenter encore et encore dans le vide en pleurant devant eux, alors j’ai plutôt décidé d’écrire ce livre.

Ce qui saute aux yeux, c’est que la couronne a travaillé à camoufler les erreurs de son précédent collègue, tout en exigeant des preuves HORS DE TOUT DOUTE NON-RAISONNABLE. Car c’est impossible qu’on puisse avoir peur à ce point des arguments majoritairement stupides de la défense.

C’est trop fou. Aucunes accusations n’ont été portées contre ce criminel et personne ne m’a donné la plus petite chance de faire valoir mes droits devant UN VRAI JUGE. Cauchemar est demeuré impuni et je n’ai aucune protection contre lui. C’est tellement injuste.

Moi de mon côté, j’ai appris le 10 août 2011 par un ORL que mon larynx accroche dorénavant dans mes vertèbres cervicales, tellement il y a de lésions importantes datant de plusieurs dizaine d’années. Une grosse bosse s’est formée pour les souder. Chaque fois que j’avale même juste de la salive, j’entends un gros craquement et ça irrite aussi l’œsophage. Donc, je dois avaler encore plus et je m’étouffe très souvent. Selon les médecins, on ne peut pas sabler des vertèbres cervicales, il n’y a rien à y faire et ça ne peut qu’empirer avec le temps. Bien sûr, comme j’ai déjà la courbe des vertèbres cervicales inversée à 113%, les douleurs atroces au niveau de mon cou et de mes épaules ne risquent pas de s’améliorer non plus dans le futur.

Toutes les victimes d’actes criminels devraient avoir accès aux documents d’acceptation ou de refus de leur plainte afin d’éviter des erreurs monumentales de droit. Lorsque les droits fondamentaux des victimes ne sont pas respectés, sans une entière transparence de la couronne, les criminels sont impunis et les victimes demeurent en danger, ainsi que toute la population.

FAIT NO 2

Je me suis fait dire le 22 janvier 2008 par une jeune avocate de 26 ans de la couronne lors du procès pour harcèlement criminel et intrusion de nuit de cauchemar #2 (pompier important), que ce n’était pas ma cause, mais « la cause de la reine d’Angleterre ».

Bon. Ce n’est pas la cause de la victime, mais la cause de la reine d’Angleterre.

Petite parenthèse : cette criminaliste a bien fait son travail. Elle m’a simplement fait part de ce qu’est « la vérité » de notre système judiciaire et n’oublions pas qu’elle venait tout juste de passer de longues années d’études pour en sortir certifiée.

Mais… pardon?

Avez-vous le numéro de la reine? Car le soir du 11 août 2006, je ne l’ai pas vue chez moi, ni quand j’ai dû me sauver affolée de mon propre domicile, ni quand les deux policiers sont intervenus et ont fouillé toute ma maison au grand complet ainsi que mon chemin dans la forêt de 650 pieds de long. Et si on demande à ces deux policiers, je présume qu’ils ne l’ont pas vu eux non plus, la reine.

La couronne a ouvert la porte du petit local pour faire entrer un policier.

Au départ, je venais tout simplement d’apprendre que la défense proposait un marché que la couronne semblait vouloir accepter sur le champ. Mais attention : il était clair pour moi en tant que victime que ça ne faisait aucun sens, car ma vie demeurait en réel danger avec leur fameux marchandage!

Alors… je panique car je sais que ma vie est en danger, mais je me retrouve face à face avec la couronne de la reine qui est vraiment stressante et en plus, avec un policier inconnu, comme si c’était moi, la criminelle!!!

J’étais sous le choc. Je me sentais totalement seule à devoir me battre contre le cauchemar #2. Le jeune policier m’a expliqué gentiment; “Madame, vous n’avez qu’à dire la vérité”. Oui monsieur l’agent, bien sûr; mais puisque le criminel a pu s’entretenir avec son avocat et connaître ses droits et les enjeux futurs, j’aimerais aussi connaître mes droits et les enjeux futurs et moi, je ne désire pas du tout cette “entente”. Le policier a acquiescé discrètement de la tête, avec en plus un air de pitié pour moi… La Couronne m’a alors répondu sèchement; alors si vous choisissez de témoigner, tenez-vous en à votre déclaration, car si vous en dérogez, il y aura vice de procédure et il s’en sortira avec… rien du tout!

Bravissimo. J’étais tout à fait prête… pour me faire planter. J’ai tout de même réussi à ne pas m’en sortir si mal puisque le cauchemar #2 a été jugé coupable d’intrusion de nuit chez moi. Il faut dire que j’avais tout de même une preuve sonore « hors de tout doute raisonnable » et que les policiers de ce dossier avaient très bien fait leur travail. Mais comme le criminel était un « pompier important » et avait les moyens de se payer un magistral avocat de la défense très bavard de 25 années de métier, qui lui, n’en avait visiblement rien à foutre de la reine d’Angleterre, la défense a même eu le droit de présumer des tas de saletés sur moi devant une audience publique.

Merci beaucoup, ça m’a en fait donné une excellente expertise de notre beau système judiciaire d’autruches et de son bal des horreurs ainsi que d’énormes preuves très éloquentes, puisque tous ces enregistrements sonores sont publics et que je les ai tous étudiés à fond. Je pense avoir moi-même obtenu mon certificat : un beau Doctorat en Étude de Pourriture (DEP).

Et puis je vous jure, ce n’est pas la reine non plus qui est repartie en pleurant ce jour là.

 

FAIT NO 3

Donc, le cauchemar #2 a été jugé coupable d’intrusion de nuit, mais a obtenu un pardon compte tenu de… de… de je ne sais pas quoi, il n’y a aucun lien logique à faire dans tout ça.

J’ai alors demandé au lieutenant de ma région : quoi faire. Comme c’était le même gentil monsieur à qui j’avais dû faire lire son badge quelques mois plus tôt et qui était supposé me retéléphoner et ne l’a jamais fait à cause de cauchemar #1, ça n’augurait rien de bon.

Le charmant lieutenant m’a dit que pour obtenir un « 810 » (engagement à maintenir la paix), ça prenait au moins 4 événements graves par mois.

Bien voyons donc. Vers l’âge de 25 ans, j’ai obtenu un « 810 » à Montréal en quelques semaines lorsqu’un collègue de travail m’a lancé un cendrier, une fois.

Autre parenthèse, il faut dire que cet individu là n’avait pas menti à la cour alors tout s’était réglé rapidement. On s’est même revu par la suite à la fin du « 810 » et il a eu l’intelligence de s’excuser de son geste.

J’ai alors trouvé le courage de retéléphoner la représentante de la reine d’Angleterre. Elle a eu la gentillesse de me lire ce qu’est un « 810 », disons que la définition du « harcèlement criminel » m’aurait davantage correspondu, mais c’est tout ce qui me restait pour protéger ma vie.

Un « 810 » étant : « En cas de crainte, de blessure ou de dommage, la personne qui craint pour des motifs raisonnables qu’une autre personne ne lui cause ou cause à son époux ou conjoint de fait ou à son enfant des lésions personnelles ou n’endommage sa propriété peut déposer une dénonciation devant un juge de paix ».

Puis elle m’a informé que… attention, je n’avais pas le droit de reparler de l’intrusion de nuit et du harcèlement criminel, seulement des « nouveaux » faits, autrement dit, rien de tout ce que j’avais dû endurer à cause du criminel avant le 22 janvier 2008.

N’oubliez pas, nous sommes toujours au palais des autruches.

Bon. Ma vie est en danger, mais c’est la cause de la reine d’Angleterre. Je me suis donc creusé la tête pendant des heures et des heures et j’en suis venu à la conclusion que… ça n’incluait pas le 22 janvier 2008 en tant que tel. Pour protéger ma vie, j’avais donc le droit de parler du 22 janvier 2008 en tant que simple citoyenne et de l’audience publique lors de laquelle j’ai entendu de la bouche même d’un juge, qui a jugé à voix haute, que le cauchemar #2 était coupable d’une intrusion de nuit chez moi, hors de tout doute, de manière suspecte, et combien j’avais eu peur. J’ai ensuite enchaîné chronologiquement avec les autres événements plus récents.

Ma 2e déclaration de 4 pages a pris un temps fou à obtenir une réponse. La couronne avait « perdu » mon premier envoi par fax, mais ils ont bien reçu le deuxième et ils l’ont aussitôt envoyée aux policiers. Bien sûr, la défense a pu me mettre ce long délai sur le nez par la suite devant la cour, et quand j’ai présenté mes preuves de ces fax à la couronne, elle m’a dit que ce n’était pas pertinent…

Notez que cette déclaration a finalement trouvé le bon chemin lorsque j’ai pris tout mon petit change pour retéléphoner le procureur en chef concernant le suivi de ce document. Il n’a pas oublié de me mentionner qu’il n’avait pas que moi à s’occuper (car je l’avais appelé précédemment pour le criminel no.1), alors je lui ai répondu que ce n’est pas de ma faute s’il y a autant de criminels et de fous dans ma région. Suite à cela, le chef a bien fait suivre mon dossier à une nouvelle procureure très très humaine, infiniment patiente avec moi, qui s’est occupé de ma cause de manière hyper professionnelle. Pour cette précieuse chance, je suis très reconnaissante envers le procureur en chef.

Je me retrouve donc le 14 avril 2009 à la cour encore une fois, car le cauchemar #2 déjà coupable d’intrusion de nuit chez moi refuse bien évidemment de signer cet engagement à maintenir la paix. Il est encore représenté par son excellent criminaliste hyper bavard qu’il paie grassement.

Dès mon arrivée, je me suis retrouvée avec le fait que la couronne ne voulait aucunement que je parle du jugement de culpabilité du 22 janvier 2008. J’ai beaucoup insisté, au point que la procureure a fait entrer une de ses collèges dans l’isoloir. Mais rendu dans la salle d’audience, lorsque la défense a bien fait comprendre à la cour le ton guerrier que prendrait cette procédure, j’ai vu la couronne fouiller dans un livre devant elle. Durant une pause, elle m’a informée que j’aurais le droit de mentionner ce jugement précédent. Mon interrogatoire de la défense a donc commencé très très durement, car l’ami du criminel semblait évidemment très très frustré.

Summum des summums, j’apprends alors que… la couronne ne peut être « témoin de son propre témoin ».

Je ne suis même plus une victime aux yeux de notre système judiciaire. Je suis le « témoin » de la reine d’Angleterre…

C’est complètement fou. Bien sûr il y avait des faits nouveaux suite à cette 2e déclaration, car pendant tous ces longs mois de gros niaisage, le cauchemar #2 ne chômait pas, lui.  Mais comme la défense exige de recevoir tous les faits des mois à l’avance afin de pouvoir bien les étudier, la cour a donc conclu que… je devais moi-même retourner encore au poste de police faire une 3e déclaration!!!

En 4 ans en tant que victime, je suis allée plus souvent au poste de police que le criminel. CE N’EST PAS NORMAL.

Vous craignez pour votre vie, la plainte a été acceptée, il s’est écoulé des mois et des années avant que la cour ne daigne vous entendre, mais tout le monde tombe des nues si vous dites que d’autres événements se sont produits depuis tout ce temps là. Non, mais… sa majesté n’aurait pas pu s’en attendre et m’en avertir? Tout est ajourné!!! Je dois retourner au poste de police refaire une 3e déclaration, qui sera reçue par la couronne, envoyée à la défense… qui étudiera encore tout ça bien tranquillement pendant des mois…

Et le plus fou c’est que… la défense, elle, peut être témoin de son propre témoin et même du diable en personne… et se fait d’ailleurs aussi payer par lui directement et généreusement. On comprend vite à qui le crime profite…

Fin heureuse : j’ai obtenu ce « 810 » le 12 avril 2010, car la cour a porté le jugement en ma faveur. Après que j’aie été obligée de subir des heures et des heures de contre interrogatoires totalement insensés et de produire… une 4e déclaration, le criminel a enfin été obligé de signer un engagement à maintenir la paix. Merci bien, et j’ai également pu parfaire magistralement mon DEP.

Du 11 août 2006 au 12 avril 2010, il s’est écoulé presque… 4 ans.

 

FAIT NO 4

Le 5 avril 2012, après avoir envoyé plusieurs documents à TVA et Radio Canada, j’ai retrouvé assez de courage pour finalement demander des informations au deuxième procureur dans le dossier de cauchemar.

Est-ce que le policier autonome #13 a bien fait parvenir à la couronne les photos de porte défoncée et spécifié que l’annexe 15 prouve que cauchemar ment? Comment refuser pour “corroboration”, lorsque plus d’une dizaine d’éléments très importants corroborent?

Le procureur m’a informée froidement que je ne suis pas sa cliente, que son client à lui, ce sont les policiers (preuve sonore). Et le choix des preuves, c’est “la prérogative du corps policier”.

Là, je me retiens de ne pas blasphémer, car je me réserve quelques jurons pour un paragraphe sur la déontologie policière (XIII). Mais… avez-vous déjà vu ou entendu un procureur de la défense dire que le criminel n’est pas son client, et que son client à lui c’est la police, et sa cause, celle de la reine d’Angleterre??? Eux, ils chantent constamment sur tous les tons “mon client, mon client, mon client” et virent la charte des droits et libertés bout pour bout à tous les coins de rues pour leurs clients criminels!!! Ils s’en foutent totalement de la reine et des policiers et passent même leur temps à leur rire en pleine face à nos frais!!!

Pourquoi les victimes ne sont les clients de personne? Tout le monde sait bien que les policiers ne sont pas des experts en droit, et surtout pas les treize “autonomes” que j’ai eu la malchance de rencontrer!!! Mais ce sont eux qui choisissent les preuves???????????????

Et la couronne s’en fout d’avoir des “clients” qui ont le droit d’entraver la justice? “Les gars au poste disent que t’es folle, on n’écoute pas ta preuve enregistrée, envoie une mise en demeure, il te harcèle encore? Pardonne, pardonne, pardonne, pour les voies de faits, t’aurais dû porter plainte immédiatement, à l’âge d’un mois? On n’a pas à tenir compte du fait que t’étais mineure ou pas, des syndromes de Nathalie Simard, on en reçoit toutes les semaines, moi j’ai eu deux enfants, et des bébés qui pleurent c’est insupportable, c’est pour ça qu’on en voit autant de bébés secoués à la télé…”

En tant que victime, avec des lésions physiques permanentes et dégénératives, je ne suis la cliente… de personne.

Comme d’écrire ce livre me donne du courage, j’ai décidé de ne pas avoir honte de pleurer dans les oreilles du robot couronné et j’ai osé argumenter. Il m’a conseillée de retéléphoner au procureur en chef, ce que j’ai fait. Encore des tonnes de larmes et des arguments, mais ce dernier a accepté de recevoir mes preuves. Puis j’attends. J’attends encore (depuis maintenant dix ans…) que quelqu’un se décide enfin à faire son travail. Si vous saviez à quel point le temps est long…

Puis après l’envoi de mes documents, un mois s’est écoulé sans accusé de réception. J’ai trouvé le courage de laisser un petit message sur la boite vocale du chef grâce au soutien de la CAVAC (Centre d’aide aux victimes d’actes criminels) sans aucun retour d’appel au bout de plusieurs semaines. Alors j’ai dû vérifier toute seule si mes documents se sont bien rendus à la couronne par Poste Canada…

Je comprends bien que je ne suis la cliente de personne, mais pourrait-il quand même y avoir une once de respect pour une victime d’actes criminels qui se bat toute seule depuis dix ans? Est-ce que c’est de ma faute à moi si un criminel grave a réussi à corrompre des policiers au point que la couronne commette une erreur de droit? Bon sang. Si vous voulez punir quelqu’un, réglez donc le cas du criminel une fois pour toute!!!

Et puis… devinez en bout de ligne? J’ai appris en 2013 que le procureur en chef m’a mentie et menée en bateau depuis 2007… il n’y a jamais eu de compléments d’enquêtes listés dans mon dossier… 15e preuve sonore à entendre au http://youtu.be/iTfkuA-S1ks

Oui, je suis vraiment née en enfer.

 

CONCLUSION

Les victimes n’ont pas un accès facile à l’explication des lois et de leurs droits fondamentaux. La couronne souvent sans tête dessous ne nous représente pas, elle représente « la cause de la reine d’Angleterre ».  Son client? Ce sont les policiers “autonomes” qui ont même le droit d’entraver la justice. Impossible d’accéder directement à sa royauté. Comble de malchance, la lourde couronne qu’elle a de très bien enfoncé  jusqu’à ses oreilles royales imaginaires l’empêche d’entendre « toute la vérité », ni même d’être « témoin du témoin », car dans tout ce brouillard d’Angleterre, on ne voit même plus qu’il y a une victime dont la vie est en danger.

Autre fait non négligeable, la majorité des avocats de la défense fixent leurs prix eux-mêmes et je suis certaine que leur salaire dépasse fortement ceux de la couronne.  La défense tire donc profit que le procès s’éternise, tandis que la couronne sera payée au même montant de toute façon. Comment s’étonner que la couronne refuse des dossiers sans prendre le temps de les lire en totalité, ou bien accepte si facilement les ententes proposées par la défense, lorsqu’on voit en plus la tonne de dossiers qui s’accumulent sur leurs bureaux car notre système est engorgé par les criminels. Comprenez-vous les graves dangers qui guettent toute la population?

Dernière constatation, il me semble que les procureurs de la défense sont beaucoup plus bavards et agressifs que ceux de la poursuite. Mieux payés, accès direct à leur criminel de client, en entend vite de leur côté « pif » et « paf ». Pendant que les victimes, ce qu’on nous réserve à nous, c’est un tout petit « plouf » dans l’eau… perdu au loin dans un nuage de brume… bien au-delà d’un immense océan… et tant pis si nos droits fondamentaux se perdent en cours de route de ce très long et majestueux voyage sur la mer… on ne se gêne pas pour obliger les victimes à devoir toujours ramer… et à ce rythme là, franchement, c’est bien loin l’Angleterre.

Tout ça ne tient pas debout. Ce n’est pas la reine qui vivra pour le reste de sa vie avec tous les flash back de gestes criminels, ou des blessures permanentes, ou même la mort.

Transparence. Respect. Vérité. Ça vaudrait bien mieux que quelques vieilles pépites de couronne désuète, ternie par des années de misère humaine. Nous méritons tous une vraie « poursuite criminelle et pénale ». Donnez les bons outils aux criminalistes de la poursuite ainsi que l’accès pour les victimes à tous les documents qui concernent directement leur vie, et acceptez d’informer les victimes de leurs droits fondamentaux par des experts en droit. Sinon, vous encouragez les criminels à faire pire et découragez les victimes d’oser porter plainte.

Devinette #2 : résolue.

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