X. De vrais mensonges

7 décembre 2012 / Update 15 mai 2015

Les procureurs de la défense. Quels experts en la matière.

Je n’ai pas pu trouver un meilleur titre afin de bien représenter les maiiiiiiiiiiiiiitres de la défense. Car ils sont bien plus que de simples maîtres avec un « i », tout en remportant de loin le trophée des plus grands illusionnistes du Québec.

Il faut dire aussi que suite à de longues heures de contre-interrogatoire insensé par l’un deux (palais de Justice de Gatineau), comme c’est le majeur de ma main droite qui a la tâche de taper les « i » de ces illustres “maiiiiiiiiitres” sur mon clavier d’ordinateur… je crois que mon subconscient me joue de vilains tours! N.B. Cet avocat que j’ai surnommé “La roche” dans une de mes déclarations à la cour, tellement il était pesant et stupide… a même fait => la manchette du bulletin de TVA Montréal

Quoique… depuis que plusieurs protecteurs aveugles des criminels (car ce sont bien davantage que des défenseurs…) m’ont attaquée personnellement de manière totalement ignoble sur la page de “Droit.inc”, tout simplement parce que je défends les droits des enfants victimes concernant la loi C-10 qui les enrage, je crois qu’il serait aussi très juste de les nommer… les grands charognards. Ou bien encore… et pourquoi pas…  les illustres pourritures!!!

Le 20 novembre 2011, je n’en croyais pas mes yeux. Un ami de la GRC qui me connait très bien m’a téléphonée pour me dire de lire dans le journal de Montréal un super article de prestidigitation où maiiiiiiiiiiiitre Danièle Roy ose affirmer que « les avocats de la défense ne sont pas là pour remettre les criminels en liberté, mais bien pour s’assurer que les droits de tous, victimes comme accusés, sont respectés. »

Pardon?

Car le 18 novembre 2011, j’ai justement effectué un enregistrement sonore « hors de tout doute » qui prouve exactement… le contraire! Pourquoi deux jours avant, sans le savoir? Car je venais de parler à un journaliste qui ne semblait pas du tout croire que les criminalistes de l’annuaire des pages jaunes ne veulent pas du tout avoir de victimes comme « clients », lorsque les victimes ont besoin elles aussi d’être informées de leurs droits fondamentaux.

Je vais taire le vrai nom du bureau de cet illustre maiiiiiiiiiiiiiiitre criminaliste de ma région, qui adore passer à la télévision pour informer la population de ses droits fondamentaux, mais dont la secrétaire sans nom raccroche même la ligne au nez des victimes. Je vais l’appeler maiiiiiiiiiiitre Spaghetti, car son nom d’origine ressemble justement à une marinade italienne.

En septembre 2007, j’ai été forcée d’appeler ce criminaliste ainsi que 25 autres afin de savoir si oui ou non il y avait des « prescriptions » sur la violence aux enfants. Toutes les secrétaires m’ont expédiée sur les roses, sauf une criminaliste qui m’a cependant fait jurer de ne jamais divulguer son nom afin de ne pas entrer en conflit avec ses collègues.

À cette époque, je n’avais pas la force de m’obstiner avec ces 25 secrétaires afin qu’elles acceptent de prendre au moins mes coordonnées. Notez que dans la publicité de tous ces criminalistes dont le nom figure dans le bottin, ce n’est pas écrit « victimes s’abstenir ». Et dans le dictionnaire, un criminaliste, c’est un juriste spécialisé en droit criminel, point.

Pensez-vous que la majorité des victimes dont la vie est danger trouveront le courage et l’énergie nécessaire de continuer à tenter de convaincre la secrétaire de maiiiiiiiitre Spaghetti, à qui on vient déjà de tout expliquer, mais qui nous répond sur un ton de reproche : « à quoi vous voulez en venir là? » Pour ma part, ça m’a pris quatre ans pour trouver les bons arguments ainsi que le courage de retéléphoner là. Pourtant, j’ai eu la chance de faire des études universitaires en maintenant tout au long une moyenne de 88% et plus.

On m’accusera probablement de ne pas avoir voulu donner mes coordonnées en finale de cette longue prise de bec? Mais pourquoi est-ce que je donnerais des informations personnelles à une secrétaire-sans-nom qui refuse même de me donner son prénom à elle, dont le patron ne désire travailler que pour les « accusés », qui je présume, ne s’en sortent pas tous blanc comme neige tout de même? De plus, il me semble évident que de temps en temps aussi, les victimes ont le droit de garder le silence… et y’a rien de mieux placé qu’un  ami des criminels pour comprendre ça, non? (hi hi hi… j’en profite car c’est tellement rare que les victimes ont l’occasion de rire un peu de la défense…)

En passant, je me suis offert le grand plaisir d’envoyer rapidement cette preuve sonore au bureau du sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, puisque maiiiiiiiiiiiiiiiitre Debora Thomasis ajoutait dans le journal de Montréal concernant les propos peu élogieux du sénateur concernant la défense: « peut-être qu’il a raison, mais il faut que ce soit basé sur quelque chose. »

Voici donc un petit quelque chose que j’offre sans frais à la défense : LA PREUVE SONORE DE LA DISCRIMINATION D’UN CRIMINALISTE DE L’ANNUAIRE DES PAGES JAUNES ENVERS LES VICTIMES D’ACTES CRIMINELS EN DÉTRESSE:

Secrétaire sans nom : Bureau de maiiiiiiiiiiiitre Spaghetti bonjour…

Sylvia : Oui, bonjour madame…

Secrétaire sans nom :  Bonjour…

Sylvia : Écoutez j’aurais quelques informations à vous demander… maiiiiiiiiiiitre Spaghetti, c’est bien le très bon avocat criminaliste…

Secrétaire sans nom : Oui

Sylvia : …qu’on voit souvent à la télévision?

Secrétaire sans nom : C’est en plein ça!

Sylvia : Oui!!! Alors écoutez, moi je suis une victime d’actes criminels et puis j’aurais besoin de le rencontrer…

Secrétaire sans nom : Ah! Maiiiiiiitre Spaghetti fait du droit criminel mais il est à la DÉFENSE… vous vous êtes la victime ou la personne accusée?

Sylvia : Je suis la victime.

Secrétaire sans nom : Ah, à ce moment là, c’est un procureur de la couronne qu’il vous faut.

Sylvia : Eh bien non, on ne peut pas les contacter directement madame, faut passer par les policiers, puis là ce que j’aurais besoin en ce moment…

Secrétaire sans nom : Pardon?

Sylvia : … faut passer par les policiers quand on est victime d’actes criminels…

Secrétaire sans nom : …ouais faut que vous déposiez une plainte à la police ouais…

Sylvia : … c’est ça, mais s’ils nous informent faussement de nos droits, qu’est-ce qu’on fait?

Secrétaire sans nom : … s’ils vous informent que?

Sylvia : … faussement de nos droits, qu’est-ce qu’on fait?

Secrétaire sans nom : …bien regardez ce que je vais faire, je vais vous donner le numéro de téléphone du bureau des procureurs (de la couronne)…

Sylvia : Non, c’est beau, je l’ai déjà.

Secrétaire sans nom : O.K.

Sylvia : C’est bien. Donc monsieur Spaghetti, il est prêt à parler à la télévision, constamment, pour informer la population mais quand y’a une victime d’actes criminels, il n’est pas prêt à l’informer de ses droits?

Secrétaire sans nom : …c’est parce que … vous ne comprenez pas! Maiiiiitre Spaghetti fait du droit criminel…

Sylvia : Oui…

Secrétaire sans nom : Il est à la défense! Ses clients c’est les personnes qui sont accusées!

Sylvia : Donc des criminels. O.K.!

Secrétaire sans nom : … c’est les personnes… c’est les personnes accusées…

Sylvia : Oui je comprends tout ça madame, sauf que un criminaliste là dans le dictionnaire, ce n’est pas écrit que c’est quelqu’un qui s’occupe juste des criminels… c’est quelqu’un qui connait le droit au niveau de l’aspect : « crime ».

Secrétaire sans nom : … à quoi vous voulez en venir là?

Sylvia : Bien écoutez… j’voudrais juste prendre votre nom… vous êtes la secrétaire de maiiiiiiiiitre Spaghetti?

Secrétaire sans nom : Oui…

Sylvia : … à qui j’ai eu l’honneur de parler?

Secrétaire sans nom : (silence) … c’est quoi le but de votre appel?

Sylvia : … vous ne voulez pas vous nommer?

Secrétaire sans nom : … non c’est pas ça…

Sylvia : … vous ne voulez même pas me dire votre prénom?

Secrétaire sans nom : … non c’est parce que je sais pas… c’est parce que j’essaie de vous expliquer… maiiiiiiiiitre Spaghetti il fait du droit criminel…

Sylvia : oh je comprends tout à fait ça, c’est un criminaliste…

Secrétaire sans nom : oui…

Sylvia : …mais est-ce que vous avez déjà vu dans le bottin du téléphone vous des noms de procureurs de la couronne?

Secrétaire sans nom : … j’essaie juste madame…

Sylvia : …non mais je vous pose une question!

Secrétaire sans nom : …de vous expliquer comment ça fonctionne…

Sylvia : …bien oui mais… moi aussi j’essaie de vous expliquer comment ça fonctionne là! Je suis… vous savez que dans la charte des droits de la personne du Québec, quand une personne est en détresse, ON EST OBLIGÉ DE LUI PRÊTER SECOURS! J’imagine que votre criminaliste là…si bon à la télévision, il sait ça?

Secrétaire sans nom : (silence)

Sylvia : …hein?

Secrétaire sans nom : (silence)

Sylvia : … bon ça fait que moi là je vous dis que je suis en détresse, j’suis une victime d’actes criminels…

Secrétaire sans nom : oui…

Sylvia :… que les policiers ne m’aident pas, et je vous demande de parler à votre précieux maiiiiiiiiiiiitre. Vous me dites que « non » il parle juste aux criminels! Moi je suis en train aussi de vous expliquer…

Secrétaire sans nom : C’est pas ça que je vous dis madame là…

Sylvia : Bien oui!

Secrétaire sans nom : C’est pas ça que je vous dis…

Sylvia : Bien oui, c’est ça que vous me dites!

Secrétaire sans nom : J’vous dis que…

Sylvia : Il est pour la défense et que pour la défense!!!

Secrétaire sans nom : Les personnes qui sont victimes, premièrement ils font une plainte à la police mais vous me dites que la police ne vous aide pas. À ce moment là je veux vous référer au bureau… le bureau des procureurs de la couronne qui représente les victimes!

Sylvia : Mais je l’ai déjà madame! Et eux ce qu’ils nous disent c’est d’appeler au poste de police et de  déposer un plainte!

Secrétaire sans nom : (silence)

Sylvia : Au Québec, ça ne fonctionne pas comme ça, vous devriez être au courant là!!!

Secrétaire sans nom : (silence)

Sylvia : Ça ne fonctionne pas comme ça, quand on est victime faut appeler le 911 pis après ça y’a un policier qui vient nous voir. Pis si y’en a une douzaine qui nous rient en pleine face, là faut au moins connaître nos droits pour leur dire « écoutez c’est pas ça là!!! ». Ça fait que donc, ça nous prend un criminaliste.

Secrétaire sans nom : …regardez ce que je vais faire, je vais prendre vos coordonnées…

Sylvia : …bien écoutez, mois je ne vous les donnerai pas parce que de toute façon vous ne vouliez même pas me donner votre nom à vous en tant que secrétaire…

Secrétaire sans nom : …regardez madame, j’vous souhaite une excellente fin de journée… 

Sylvia : … mais c’que j’peux vous dire : c’est que j’ai tout enregistré la conversation!!!

Secrétaire sans nom : « clac » … (elle me raccroche au nez!)

Yahou. Fin de cette belle conversation si agréable. Est-ce que je lui ai raccroché la ligne au nez moi, quand elle n’a pas voulu se nommer? Enfin bref, il me semble hyper clair que j’ai obtenu la preuve hors de tout doute que tout ça, ça ne s’appelle pas du tout : « s’assurer que les droits des victimes sont respectés ».

Pensez-vous que maiiiiiiiiiitre Danièle Roy et De Thomasis ne sont pas déjà au courant que la grosse majorité des criminalistes refusent de parler aux victimes pour les informer de leurs droits fondamentaux? Bien voyons donc.

Ce n’est pas fini : les maiiiiiiiiiiiiiitres de la défense ne font pas que mentir dans le journal de Montréal…

Chapitre de vrais mensonges

Le 26 mai 2009, directement dans un palais de justice (donc preuves sonores de la cour), l’avocat de la défense n’arrêtait pas de dépasser vraiment la mesure en affirmant des faussetés. J’avais un enregistrement sonore où le criminel avouait m’avoir bien entendue quand je lui ai dit « si tu reviens chez moi, j’appelle les policiers ». La défense avait déjà entendu cet enregistrement au moins à 3 reprises auparavant. Le criminel y admettait également m’avoir fait subir ensuite une intrusion de nuit (suite à mon avertissement) et en plus, un juge avait reconnu ce fait hors de tout doute des mois auparavant en le jugeant COUPABLE. Alors lorsque la défense s’est mise à affirmer sans arrêt devant moi (lorsque j’étais dans son méga contre-interrogatoire) que j’avais « invité » son client chez moi, je n’ai pas pu m’empêcher de dire à la juge : « de un est-ce que c’est permis… parce que maître a MENTI là sur certaines choses… »…

Et bien… la juge est tout de suite intervenue en étant outrée, car il parait que « ce n’est pas une façon de parler »…c’est un « officier de la cour » et que… il ne peut pas « mentir »…

Elle est bien bonne celle là!

Moi, j’étais encore sous le choc des paroles inacceptables de l’avocat de la défense alors… j’ai répété comme un robot : « oui mais… j’ai un enregistrement sonore… puis c’est pas vrai, là!!!» Il y a eu un silence de mort, un arrêt des procédures, on m’a obligée à sortir de la salle et à entrer dans un petit local adjacent,  la couronne a aussi demandé à un policier sur les lieux de l’accompagner… et un beau sermon de la couronne s’est ensuivi, pour m’expliquer que personne ne ment à la cour, tous donnent simplement leur « point de vue »…

Bien oui toi. Il ne manquait que de beaux petits violons. Mais je vais t’en faire, moi, un point de vue. Dans la pure et simple RÉALITÉ, le criminel n’avait pas été jugé coupable d’INVITATION de nuit chez moi, mais d’INTRUSION de nuit !!! Alors pourquoi est-ce qu’on permettait à la cour (dans une audience publique) des paroles aussi FAUSSES et INJUSTES?

Je n’avais cependant pas le choix, ma vie en dépendait, alors je suis tout de même retournée devant la cour pour « m’excuser » à l’avocat du criminel… mais je me suis exprimée ainsi : « O.K. maître donc ne ment pas… et avançait des choses qui étaient CONTRADICTOIRES AVEC LA RÉALITÉ »

Encore un regard horrifié de la juge et un énorme silence…

Alors j’ai ajouté rapidement avant que la juge ne fasse une syncope (car je ne l’avais encore jamais vu s’ouvrir les yeux grands à ce point là) : « mais je comprends qu’on ne peut pas dire que la défense ment et puis je retire ça »…

Encore quelques sermons… et on a pu continuer.

Bien sûr, personne n’a compris que lorsque j’ai été obligée d’affirmer « O.K. maître donc ne ment pas… » Précisément à cet instant précis, moi aussi, je mentais.

Oui, mes excuses étaient totalement bidon. Car il est clair que maiiiiiiiiiitre mentait, point.

Au moins, ma définition du mot mentir a été acceptée par la cour. Cela, j’ai pu le dire sans me faire sermonner car il semble que la juge ne se soit pas rendu compte que ce que je lui ai servi, c’est le résumé de la définition du dictionnaire du mot « mentir ».

C’est tellement fou. Au début de l’audience, on m’oblige en tant que victime à jurer de dire « toute la vérité ». Ensuite, si l’avocat de la défense dépasse complètement les bornes en racontant des mensonges, c’est moi qui me fais sermonner? Je dois même offrir des excuses à l’avocat du criminel QUI MET MA VIE EN DANGER?

Parce que tu es un « officier de la cour », tu as le droit d’affirmer n’importe quoi, même si c’est tellement faux que le tapis se décolle tout seul?

C’est moi qui ai subit l’intrusion de nuit. C’est moi qui ai vécu ce film d’horreur en vingt dimensions, rien de moins. C’est moi qui ai patienté deux années avant qu’un juge décide que c’était bel et bien une intrusion de nuit. Et c’est ma vie qui était encore en danger des années plus tard à cause de leur manque de jugement et leur grande incompétence à tous.

Je répète que la définition de mentir est celle-ci : « Donner pour vrai ce qu’on sait être faux ou nier ce qu’on sait être vrai. TROMPER PAR DE FAUSSES APPARENCES. » Et bien, c’est exactement ce que le procureur de la défense venait de faire! Et ce n’est pas la seule fois où il s’est permis de divaguer à ce point là à la cour, même s’il avait des preuves hors de tout doute directement sous le nez.

Quand il est question de vérité et de mensonge : les « officiers de la cour » bénéficient d’une énorme protection, bien au-delà d’une logique acceptable.

Mais nous les civils, comme on n’a pas suivi tous leurs cours de passe-passe, nos deux seuls outils sont notre vocabulaire et notre gros bon sens. Pourquoi alors donne-t-on le droit aux « officiers de la cour» d’aller aussi loin dans leurs illusions et divagations?

C’est bien beau de se cacher sans arrêt derrière des : « je présume » et « je présume encore», mais quand toute la cour est consciente de la réalité puisqu’ils ont un jugement de cour ainsi qu’un enregistrement sonore entre les mains et que L’HISTOIRE DEVIENT UN CIRQUE, pourquoi ne font-ils pas taire rapidement leur « officier »? Puis dans ce cas précis, ça s’appellerait plutôt : faire taire leur clown.

Les « interprétations », il faut laisser ça à Céline Dion et Angelina Jolie qui le font avec beauté, classe et intelligence, en divertissant agréablement bien les citoyens sans mettre leur vie en danger d’aucune façon. Mais À LA COUR, c’est la VÉRITÉ qui doit ressortir puisque LA VIE DE LA VICTIME ET DES CITOYENS EST EN DANGER. LES « INTERPRÉTATIONS » NE DEVRAIENT JAMAIS Y ÊTRE PERMISES.

Jouer à l’illusionniste de manière démesurée, est-ce pour faire ressortir la vérité et tenter de comprendre ce qui s’est réellement passé? Bien non, car pour cela, il suffirait simplement d’écouter les victimes avec respect sans les couper sans arrêt avec des tas d’objections majoritairement stupides.

La défense est si habile pour inventer de toutes pièces des histoires plus surréalistes les unes que les autres que trop souvent, ça ne tient même plus debout. J’ai au moins cent pages de retranscriptions de la cour où l’interrogatoire de la défense ressemble à un match… de fous (vous avez bien lu). Lorsque je réécoute ces enregistrements, je n’en reviens toujours pas de voir que la cour de justice… n’est pas juste du tout et frôle sans arrêt l’immoralité. Bien sûr, je ne me suis pas laissée faire, j’ai argumenté et répliqué agressivement tout en maintenant le cap, mais… pourquoi toute cette souffrance supplémentaire et devenir victime d’être victime?

Au début de février 2012, encore suite aux arguments de M Boisvenu (« sa corde dans sa cellule »), la criminaliste Thomasis s’est encore emportée contre le sénateur et ça me choque au plus haut point. Car le 22 janvier 2008 à la cour de Gatineau, personne ne s’est offusqué lorsqu’un criminaliste m’a moi-même accusée d’avoir déjà fait des tentatives de suicide en tant que victime (concernant mon géniteur criminel), pour tenter de disculper son client pompier d’une intrusion de nuit chez moi, en présumant que j’avais des « problèmes psychologiques » qui me rendaient responsable du crime!!! Non mais… pourquoi les criminalistes à la cour ont sans arrêt le droit de tenir des propos dégoûtants envers les victimes d’actes criminels, mais que l’inverse serait « épouvantable »?

Et puis si on joue deux seconde au propre jeu de la défense, le sénateur n’a pas mentionné la longueur de la corde, donc je présume qu’elle mesure 20 cm de long. Il n’a pas parlé non plus de « se pendre avec » ni mentionné la couleur de la corde, alors je présume que c’est une corde rose qu’on utilise pour faire de jolies boucles afin de se divertir un peu durant la durée de la peine d’emprisonnement. En fait, le sénateur a donné un brillant conseil rempli de grande compassion. Tiens-toi.

Pour moi, un des pires contre-interrogatoires de la défense a été justement ce 26 mai 2009. Lorsque j’avais le malheur d’intervenir avant la fin des questions surréalistes de la défense contenant parfois même jusqu’à 9 faits en ligne (preuve sonore de la cour), la cour me réprimandait et j’ai dû sans cesse m’excuser! Pourtant, ça devenait impossible de répondre seulement à la fin de ces questions farfelues car il y avait beaucoup trop d’éléments faux contenus dans ces 9 allégations. J’ai aussi en preuve qu’à un moment donné, la cour ne se souvenait même plus de la question d’origine à laquelle j’ai pourtant répondu, mais comme la défense n’aimait pas ma réponse, il s’en est pleint à la cour… et je me suis encore fait sermonner… et la défense a ensuite fourvoyé royalement toute la cour… en modifiant carrément sa question!!!

En bout de ligne, on était rendu tellement loin de la réalité, la chronologie des faits était devenue tellement pèle mêle, même si j’avais pourtant en preuve un enregistrement sonore, qu’on ne pouvait même plus dire où en étaient rendus le nord et le sud dans la salle d’audience. La gravité des gestes du criminel était enterrée, toute la souffrance et les peurs que j’accumulais étaient enterrées… Et tellement creux qu’à la fin de cette journée là, je suis revenue chez moi et j’ai vomi pendant des heures et des heures. Je me sentais brûler sur un bûcher.

C’était une journée horrible et interminable. Sans oublier que la défense avait obligé ma mère à se rendre à la cour tout en sachant qu’elle est en rémission d’un cancer PHASE TROIS et qu’elle n’avait été témoin que d’un événement sur plusieurs dizaines. Ensuite, la défense n’a jamais voulu l’interroger car… ça dérangeait trop son plan de match. Ma mère a donc dû attendre toute la journée toute seule en dehors de la salle d’audience, sur une petite chaise droite inconfortable, en ayant mal partout.

Mais ce n’est pas tout. Durant l’heure du dîner, entre deux contre-interrogatoires débiles de la défense, juste après que j’aie fondu en larmes précédemment devant la cour car j’avais vraiment mon gros voyage, je me suis rendue à la salle de bain… et devinez quoi? Le criminel ne s’est pas gêné pour me traiter à voix haute: « d’ostie de belle salope »…

Non mais… dans un palais de JUSTICE?

Summum de la bêtise, je ne pouvais dire cela à personne, car « la couronne ne peut pas être témoin de son témoin ». Durant tout l’après-midi du contre-interrogatoire qui a suivi, je devais endurer de voir la face hypocrite du criminel, bien assis sur son gros derrière à côté de son maître hyper bavard et immoral, sinon tout aurait encore été ajourné car on m’aurait obligée à me rendre immédiatement au poste de police pour produire encore une autre déclaration…

Malgré tout ce que j’ai encore dû subir en fait d’injustices cette journée là et le fait que j’avais dû canceller tous mes élèves pour être à la cour, le pompier important a eu le droit de demander… de pouvoir partir à l’avance en fin de journée, même si aucune urgence n’avait été signalée. Devinez la réponse? La juge… a accepté… et tout a encore été reporté des mois plus tard.

Sortie de cet enfer, après 10 jours consécutifs où j’ai perdu 10 livres dans de très mauvaises conditions, ma 4e déclaration était cependant prête. Je savais que c’était le processus que je devais obligatoirement suivre afin que la réalité soit entendue et se rende encore et encore jusqu’à la cour. Je suis donc allée une fois de plus au poste de police afin que ma plainte puisse suivre le petit train train habituel, habilement conduit par le diable en personne qui utilise la plus basse vitesse et surtout la marche arrière. Mais comme j’étais maintenant hyper consciente de ce fait, je me suis permise dans cette 4e déclaration de m’adresser au monstrueux conducteur directement.

Je me souviens que j’ai oublié de demander le nom du policier qui a pris cette plainte. Mais il était vraiment très gentil, humain et compréhensif. Il semblait également avoir peur pour moi des conséquences de ma « hardiesse »…même s’il ne pouvait pas s’empêcher de rire du fond du cœur de tout ce que j’osais dire à la défense. Et déjà là, moi, ça m’a fait du bien.

Je ne conseille pas aux victimes d’agir ainsi, car j’ai dû passer des heures et des heures ainsi que de nombreuses nuits blanches à bien peser tous mes mots de cette 4e déclaration pour qu’on ne lise aucune « insulte », mais plutôt des « compliments » intelligemment… faux.

Dans cette 4e déclaration contre le pompier important, j’ai donc rempli 12 pages en m’adressant toujours directement au procureur de la défense. Ce dernier m’accusait de faire des romans fleuves? J’ai lui ai donc adressé ce « vrai roman » afin qu’il puisse dorénavant en faire la différence tout en y sous-titrant les chapitres et en n’y oubliant surtout pas le mot « Fin ». Je lui ai même ajouté en épilogue 12 notas bene expressément à son honneur.

En bref, je lui ai resservi sa propre sauce insignifiante et un parfait exemple de sa maudite « technique de la cour » : politesse hypocrite, changement de son propre nom, gants blancs pour camoufler plein de saletés, cents détours pour répéter les mêmes faits, des tonnes de détails niaiseux pour lui faire perdre le fil, des répétitions à n’en plus finir de la chronologie mais cette fois-ci, dans le bon ordre, en plus du résumé méga détaillé EN TEMPS RÉEL (même le bruit de mes souliers et le son de la porte…) du dernier événement d’intimidation à la cour, sans oublier de jolis beaux petits pièges dissimulés pour le gros poisson pas si brillant qu’il n’en a l’air.

Pour me faire plaisir, comme la défense passait souvent près de moi dans la salle d’attente avec un air hyper arrogant, tout en faisant exprès… de me siffler dans les oreilles pour me narguer, je lui ai même proposé d’apprendre à siffler la chanson intitulée « encore et encore » de Laurence Jalbert, mais cette fois-ci, sans fausse note.

Devinez quoi? La défense a mordu à l’hameçon…

Le 8 mars 2010, c’est moi qui ai dû indiquer les pages à la défense car… il était tout perdu dans la tonne de détails de cette 4e déclaration…

Le plus comique, c’est que son seul témoin a même changé son propre nom, tout comme la défense avait osé le faire avec moi auparavant. En effet, comme j’ai changé de nom légalement à cause du bourreau de mon enfance et que le criminel savait à quel point mon nom d’origine me dégoûte, la défense s’en amusait chaque fois qu’il en avait l’occasion. Alors tout au long de mes 12 pages, j’appelais le procureur de la défense : « La roche », lapsus logique puisque son nom s’y prêtait joyeusement et que je m’étais sentie… lapidée. La défense a probablement fait lire à la hâte ma déclaration à son seul témoin car… c’est ainsi qu’il l’a nommé devant une audience publique… tout en se parjurant. Comment dit-on déjà en bon Québécois? Bin bon.

Même la jeune procureure de la couronne (une femme vraiment très à l’écoute des victimes, très humaine et infiniment patiente) s’est servie de mes arguments de cette 4e déclaration pour devenir plus agressive et argumenter très adroitement, surtout en ce qui concerne les droits des femmes. J’ai d’ailleurs été fortement surprise et impressionnée de voir enfin le vent tourner à ce point.

Ce 8 mars 2010 à la cour, je savais désormais à quoi m’attendre et j’avais tenté de prévoir tous les coups. Mon dictionnaire format de poche (il portait bien son nom…) était aussi dans ma valise tout près de moi. Lorsque la défense est repartie avec ses élucubrations niaiseuses en faignant de ne pas comprendre la différence entre s’exprimer de manière : « assez fort » et « fort » (quel imbécile…), j’étais déjà prête et j’ai failli sortir mon dictionnaire pour lui en lire les définitions. Mais je bouillais tellement que… j’ai plutôt offert… de mimer les différences. La couronne s’est objectée mais la cour m’a permis de donner un exemple à voix haute du « assez fort » et « fort », en reprenant les paroles du criminel dans ces deux cas différents, ce qui m’a permis de remettre sur le nez de la défense une autre situation dangereuse pour moi qui m’avait été imposée par son client criminel et qui figurait dans ma 3e déclaration.

Le plus important pour moi, c’est que j’avais aussi engagé un service de protection personnel de 500$ plus taxes afin d’avoir le droit de respirer en dehors de la salle d’audience sans me faire intimider par le criminel, preuve de ma facture offerte à la défense. Vous trouvez cela très couteux? Ça le valait infiniment plus. Cette compagnie : « Réponse Exécutive Internationale » (819-568-7472), engage des professionnels dont le curriculum… donne de vraies ailes aux victimes. Cette journée là, ce prix incluait que je sois accompagnée par un retraité de la GRC, tireur d’élite, escouades tactiques, six pieds deux, 240 livres de muscles, monsieur Montréal 2006, en plus d’un autre agent du même gabarit qui nous suivaient à environ 8 pieds. J’ai pu témoigner sans craindre de représailles de la part du criminel, tout en étant super concentrée pour pouvoir jongler avec toutes les règles et techniques de la cour afin que « toute la vérité » prenne directement le bon chemin.

De plus, j’avais élaboré entre-temps un croquis de la reconstitution de l’événement et la défense n’a pas pu y résister. Mais… c’était un autre de mes hameçons, car toutes mes copies étaient déjà prêtes, en 3 exemplaires. J’ai alors demandé à la défense s’il voulait encore comparé avec le document original (comme il me l’avait fait si souvent), sans me gêner pour entrer dans sa propre zone à lui. Je me souviens que la greffière a tout de suite réagit en tentant de me faire sortir de là… pourtant, chaque fois que c’est la défense qui entrait dans ma zone auparavant pour agir ainsi, personne n’a jamais été choqué!!! Cela prouve définitivement que la cour est beaucoup trop molle et complaisante, car elle semble s’être habituée à traiter les victimes comme des pauvres moutons qu’on mène outrageusement à l’abattoir.

Cerise sur mon petit gâteau, cette fois-ci, la défense n’a pas osé demander de fouiller dans mes notes personnelles et n’est pas entrée dans ma propre bulle pour tourner effrontément les pages de mon cartable devant moi puisque… je m’étais précédemment rendue à la cour aux greffes et j’avais placé sur le top de mon dossier de 4 pouces d’épaisseur tout près de l’angle visuel de la défense, le document où on pouvait lire que son client a déjà été accusé entre autre… de voies de faits sur un agent de la paix…

J’ai vu que la défense en a eu la tentation, mais il a habilement reconnu le document des greffes… et il s’est retiré dans sa zone à lui. Nan nan nan nan, hey hey hey, good bye.

Je m’en suis tellement bien sorti, que même la juge a soudainement pris ma défense de manière décapante, en faisant taire la défense qui venait de se plaindre que je lui avais dit personnellement dans ma 4e déclaration : « J’ai un peu hâte de vous revoir au palais de justice puisqu’avec le temps, vous me faites vraiment moins peur. » Bien oui, c’était un autre de mes hameçons. La couronne s’est objectée. La juge a regardé la défense droit dans les yeux avec un air qui en disait long, tout en laissant passer un silence qui en disait encore davantage… puis elle lui a signifié sur un ton parfait quelque chose comme : elle avait sûrement peur que ça s’éternise, maître …

Et vlan dans les dents. Dès lors, j’ai deviné que le jugement serait peut-être en ma faveur (et il l’a été).

J’aurais bien envie de m’acharner sur le sort de la défense encore de longues heures, tout comme leur expérimenté collègue l’a fait si brutalement avec moi. Mais pour conclure ce chapitre, je tiens tout de même à être « juste » et dire « toute la vérité ».

Ce ne sont pas « tous » les criminalistes de la défense qui refusent de parler aux victimes ou qui ont peur des reproches de leurs collègues. Je m’en voudrais si je taisais ce fait, car moi, j’ai un sens moral.

En 2008, comme mon avocat au civil faisait parti d’un bureau où se retrouve également un criminaliste, j’ai eu la chance de parler à ce dernier. J’ai tout de suite pu constater que ce criminaliste de la défense avait… un sens moral… et au-dessus de la moyenne.

Lui, il accepte de rencontrer les victimes afin de les informer de leurs droits fondamentaux tout en ne cachant pas son nom. Le 15 décembre 2011, ce criminaliste m’a également permis de le citer dans ces écrits dans le cas où d’autres victimes se retrouveraient enterrées par notre système. Il s’appelle Me Wayne Lora. Il m’a expliqué que comme il fait également des poursuites civiles en y représentant aussi des victimes, il comprend tout à fait les difficultés auxquelles nous devons trop souvent faire face. Malheureusement avec l’âge, il n’accepte de défendre que les petites causes. Il m’a aussi précisé que si les criminalistes n’acceptent pas en général de prendre une victime comme client, c’est que cela les mets en conflit d’intérêt au niveau de leurs dossiers futurs avec des accusés. C’est entièrement une question monétaire car cela peut leur faire perdre rapidement des milliers de dollars. Il m’a carrément dit que les victimes, nous ne sommes pas des clients « payants ».

Wayne Lora n’a pas été étonné d’apprendre que la couronne a fait une erreur monumentale de droit dans mon dossier contre cauchemar tout en me précisant que cela arrive… 5 fois sur 10. Non, ce n’est pas rassurant. J’ai aussi demandé un deuxième avis à ce criminaliste concernant ma plainte, puisqu’il compte quarante années de métier. Effectivement, il n’y a pas de « prescription » et de tels gestes violents n’ont jamais été tolérés même il y a trente ans passés. Sans lui avoir mentionné le lien de parenté du criminel avec le policier « enquêteur » du poste de ma région, Me Wayne Lora a conclu à haute voix que « probablement l’individu avait une protection de quelqu’un quelque part ».

Ma conclusion : ce criminaliste est hyper brillant, c’est indéniable.

Si les victimes avaient la chance de pouvoir obtenir l’aide de pareils experts partout à travers la province du Québec lorsque le système de justice habituel leur refuse l’aide nécessaire, les victimes ne seraient plus jamais complètement seules. Même s’il semble que les victimes ne soient pas des clients « payants » pour les criminalistes dont le nom figure pourtant dans le bottin, peut-être que ce bon exemple les encouragera à ne jamais refuser leur aide à une victime d’actes criminels. Qui sait si en bout de ligne, même si nous les victimes, nous ne sommes pas des mines d’or, nous ne pouvons pas au moins leur offrir… une excellente publicité?

Puis à la cour, je n’ai tout de même pas pu m’empêcher de constater que la forte expérience et l’argumentation soutenue du procureur de la défense étaient phénoménales en comparaison des talents de la jeune procureure de la couronne. Leurs salaires étaient également forts différents, bien sûr.

Je dois avouer que je me suis même prise à rêver de voir la situation s’inverser ou tout au moins, se rétablir. Cependant, je trouvais la couronne beaucoup plus morale et je me sentais très bien représentée à ce niveau là. Je crois tout de même que l’on peut agir moralement tout en utilisant les bons arguments ainsi qu’une dose d’agressivité nécessaire : je suis certaine qu’on ne peut pas agir en mouton quand on se bat contre des lions.

Lorsque j’ai parlé à Maître Lora de la définition du mot justice qui est une “vertu morale”, il m’a coupée tout de suite en disant : « non non… oublie ça!!! » (preuve sonore). Évidemment, je n’aime pas du tout cette réponse là, mais ça prouve cependant que j’ai bel et bien raison : les procureurs de la défense se permettent d’aller beaucoup trop loin dans leurs manœuvres car trop d’entre eux oublient volontairement de faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal.

Pour que ça change dans le bon sens, les salaires des procureurs de la défense devraient êtres nivelés avec ceux de la couronne (voir chapitre VI, 12e recommandation urgente), et leurs curriculums également, toujours jumelés avec justesse. Cela obligerait aussi la défense à avoir moins de temps pour déplacer toutes les virgules et travailler à produire les interprétations du siècle, car les amis des criminels seraient alors obligés de prendre eux aussi davantage de clients pour arrondir leurs fins de mois, ayant ainsi moins de temps à nous faire perdre à tous.

Et comme les criminalistes-du-bottin-réservés-aux-criminels se sont peut-être déjà trop habitués au luxe, ça les obligerait sûrement aussi à ajouter à leur petite liste de clients quelques personnes non criminelles qui ont également des droits fondamentaux à faire respecter. Sans payer toute leur voiture de luxe, ça en paierait au moins les réparations?

L’idéal, ça serait de pouvoir appeler directement au palais de justice et qu’il y ait possibilité de parler gratuitement à un procureur de la couronne afin de connaître nos droits fondamentaux en tant que victime, même si on n’a pas encore obtenu de numéro de dossier dans les cas où les policiers refusent de prendre notre plainte au sérieux.

Comme la défense se moque de la moralité et adore jouer à Pinocchio, leur nez n’en fini plus de s’allonger alors ça devient vraiment encombrant et dangereux dans un palais de justice. Les pics à bois ne semblent pas intéressés à se salir le bec et je les comprends bien, alors notre système de justice devra trouver le moyen de se munir d’une bonne hache, car le temps presse.

Fin.

 

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