XIII. Service, intégrité, justice

En date du 8 février 2013

Voici le chapitre le plus inquiétant.

Une victime, c’est une personne qui souffre des agissements de quelqu’un. Un martyr ou une martyre, c’est une personne qui souffre de MAUVAIS TRAITEMENTS SYSTÉMATIQUES. La différence est immensément grande mais pourtant, comme les droits fondamentaux des victimes d’actes criminels sont infiniment moins respectés que ceux des criminels présentement, les victimes deviennent contre leur gré de véritables martyrs.

Service, intégrité, justice : c’est ce qui est inscrit sur les badges des policiers de la Sûreté du Québec. Je crois que les devises varient selon les corps policiers des différentes villes du Québec, mais les fonctions des policiers demeurent les mêmes.

Dans le dictionnaire, la police est l’ensemble des règlements qui maintiennent la SÉCURITÉ PUBLIQUE.

Voilà qui est très clair : CETTE PROFESSION EST D’UNE EXTRÊME IMPORTANCE puisqu’elle assure LA PROTECTION DE LA VIE de chaque citoyen du Québec.

Les policiers (cela inclus bien sûr toutes les policières) sont les premiers intervenants dans la longue chaîne de notre système judiciaire. Lors d’un acte criminel, ce sont à eux que les victimes font tout d’abord appel et se confient. Alors si les policiers n’ont pas les bons outils en main pour protéger la vie des victimes, ou refusent de bien faire leur travail, ou découragent les victimes de porter plainte, ou les informent faussement de leurs droits fondamentaux, tout le cycle de la justice est brisé. La victime se retrouve alors seule face au criminel.

Je divise ce chapitre en trois sections très distinctes puisque selon moi, trois énormes problèmes se posent présentement. Dans un premier temps, je crois que notre système de justice ne respecte pas suffisamment les droits des policiers (liés aux victimes) à plusieurs niveaux. De deux, la déontologie policière ne respecte pas la société et cela me fâche au plus haut point. De trois, je tiens à offrir des excuses extrêmement sincères à tous les bons policiers et policières du Québec car à l’heure actuelle, dans un système aussi incohérent et archaïque que le notre, ils se font presser de tous bords tous côtés comme de vulgaires citrons alors je présume qu’ils ont leur gros voyage eux aussi, peut-être même tout autant que moi en tant que victime.

 

1. Notre système de justice ne respecte pas les droits des policiers.

Premier facteur important : je répète que les policiers assurent la SÉCURITÉ PUBLIQUE. Les citoyens n’ont pas le droit de posséder une arme dans le but de se protéger, ni poivre de Cayenne, etc. Autrement dit, LE RESPECT DES DROITS FONDAMENTAUX DES VICTIMES D’ACTES CRIMINELS DÉPEND DES POLICIERS. Donc si on est un peu logique, les droits des policiers devraient être totalement représentatifs des droits fondamentaux des victimes, puisqu’ils sont toujours directement reliés. Si on ignore volontairement ce fait, je répète que les victimes deviennent des martyrs à qui on inflige de mauvais traitements systématiques et c’est inacceptable : (1) LES VICTIMES NE SONT PAS DES MARTYRS.

Voici un deuxième facteur crucial qui ne semble intéresser personne, mais je ne comprends pas pourquoi. De l’ignorance, de la bêtise, de l’ingratitude, ou un peu des trois peut-être? Bien sûr, je ne peux parler que pour moi mais je vais être très honnête : je serais incapable d’être policière et il me semble que nous devrions tous nous questionner à ce sujet. Pour ma part, lorsque je suis plongée dans une situation de danger, mon cœur se met à battre à tout rompre, je fige comme une statue de pierre, je n’ose même plus respirer de peur qu’on m’entende et je voudrais disparaître en devenant tout à coup invisible. Sauf que dans les faits, je demeure bien en vue. Pas très efficace comme moyen de survie, ni de défense.

Quelle dose de courage faut-il posséder en soi-même pour se lever le matin, enfiler un uniforme de combattant, ajuster une ceinture où s’enlignent un pistolet, des menottes, un bâton rétractable et du poivre de Cayenne, pour être prêt à répondre à des urgences imprévisibles où rien ne peut garantir qu’on pourra revenir sain et sauf chez soi à la fin du travail. De plus, les facteurs de stress sont sûrement immenses compte tenu de la gamme d’émotions que les policiers ne peuvent jamais prévoir. Toujours demeurer en alerte et aucune boule de Crystal… car ils peuvent être appelés à intervenir dans une situation mineure qui se règlera avec une poignée de main, mais deux secondes plus tard, être confrontés à plusieurs fous furieux. En résumé : (2) LES POLICIERS RISQUENT LEUR VIE POUR NOUS.

De ces deux facteurs importants (les victimes ne sont pas des martyrs et les policiers risquent leur vie pour nous), il découle au moins quatre grosses aberrations injustifiables à l’heure actuelle.

A. LA MOLLESSE ET LA LENTEUR DE LA COUR. Tous les juges, les avocats et les autres intervenants de la cour ne semblent pas toujours tenir compte du DANGER et de l’URGENCE auxquels les victimes et les policiers doivent faire face, puisque dans la grosse majorité des cas, eux ils s’octroient le droit de prendre tout leur temps pour argumenter à l’infini et se permettent de tourner en rond verbalement en accrochant sur les virgules, sans bien mesurer les impacts réels sur les droits fondamentaux des victimes, pour finalement remettre impunément les criminels en liberté. Résultat : les victimes ont souffert, les policiers ont risqué leur vie pour rien et tout est à recommencer. C’est bien gratifiant d’avoir fait autant d’années d’études et de posséder des connaissances qui vous mettent sur un beau piédestal, mais en cours de route, il ne faut jamais perdre tout notre gros bons sens en oubliant la valeur de la vie des victimes et des policiers tout en devenant inconscient du tic tac de l’horloge.

B. LES CRIMINELS BÉBÉS GÂTÉS. À force d’accepter les interprétations farfelues de la défense concernant la charte des droits et libertés en brimant ceux des victimes, notre système oblige les policiers à devoir jouer aux THÉRAPEUTHES INFANTILES avec les criminels, comme s’ils intervenaient dans une garderie de gros bébés. Je répète que la définition d’un homme (au sens de la race humaine, incluant les femmes bien sûr), c’est un être doué d’intelligence et d’un LANGAGE ARTICULÉ. Pourquoi les policiers doivent-ils absolument avoir le temps dans le feu de l’action, de devoir informer les « présumés » criminels qu’ils ont le droit de perdre leur langage articulé (garder le silence)? Est-ce que les procureurs de la défense veulent insinuer que les criminels ne sont pas des « hommes » doués d’intelligence? Alors pourquoi ensuite avoir le culot de revendiquer pour les criminels volontairement muets, tous les droits de la charte au même titre que de vrais « hommes » doués d’un langage articulé? Tout ça ne tient vraiment pas debout. Même si les criminels et leurs alliés ont le droit de rire de nous, est-ce qu’il faudrait aussi demander aux policiers de leur rappeler entre deux interventions où le sang coule : « tu as aussi le droit de rire de nous? » J’entends déjà la défense répondre : « quelle bonne idée!!! »…

Est-ce que les criminels respectent les droits et libertés des victimes eux? Et est-ce que les criminels permettent aux victimes de garder le silence? La majorité des criminels ne respectent même pas une porte de maison barrée, surtout pas de se faire tenir tête!!! Ils détruisent nos vies et nous obligent à exaucer leurs moindres désirs en usant de force excessive!!! Et pour l’obligation de lire les droits ou celle d’appeler un avocat sinon toute la cause tombe à l’eau : y a-t-il déjà une victime qui s’est fait lire ses droits ou offrir d’appeler son avocat par un criminel avant qu’il la maltraite ou la tue? Et puis comme m’a déjà dit une jeune policière très futée: “lorsque ça fait la 6e fois qu’on arrête un criminel, me semble qu’il les connait déjà ses droits, non?”

Je suis bien d’accord avec le fait qu’il faille demeurer équilibré et brillant sans utiliser la force excessive si on désire obtenir des aveux crédibles de la part des criminels, mais je suis certaine que ce n’est pas de lire un court texte prédéfini à l’eau de rose qui découragera certains policiers de dépasser peut-être les mesures par la suite. Si les présumés criminels sont accusés faussement, ils n’ont qu’à répéter qu’ils ne sont pas coupables et collaborer avec les enquêteurs pour que les vrais criminels soient découverts et punis au plus vite. Donc, toutes ces obligations existent pour permettre aux vrais criminels d’avoir le temps de s’inventer des mensonges et de nier la réalité concernant les gestes qu’ils viennent de commettre tout en suivant les précieux conseils de leurs avocats pour parvenir à déjouer la loi au maximum. Et ça, c’est loin d’être brillant, et totalement immoral.

Ce qui est très grave, c’est que d’obliger les policiers à devoir jouer aux thérapeutes infantiles avec les criminels, cela implique d’un autre côté qu’on ne donne pas le choix aux policiers d’agir inversement avec les victimes : devenir leurs bourreaux. Combien de fois oblige-t-on les policiers à répondre aux victimes : “désolé, ce n’est pas suffisant pour obtenir un mandat, vous avez souffert, je comprends bien, mais il nous faut davantage… de part mon expérience, le juge refusera de signer ce mandat… il faut attendre… attendre… attendre… car il en faut davantage… il en faut davantage… davantage…” (résumé de ma preuve sonore).

Non mais… dites-moi… combien de souffrance au juste? Quel est donc ce soi-disant « niveau » de souffrance que les victimes doivent endurer pour que ce soit « suffisant » et qu’un pousseux de crayon bien assis derrière son beau bureau daigne juger qu’on a “suffisamment” souffert? Qui peut se permettre de déterminer ainsi le niveau de souffrance humaine des autres? Dieu? Oups, je ne crois pas en Dieu, et encore moins dans le sens moral de certains juges.

Peut-être que dans les cas « faciles », il serait correct que les policiers prennent le temps de chouchouter les présumés criminels, mais lorsqu’il s’agit d’une histoire d’horreur, jamais la cause ne devrait tomber à l’eau en totalité pour des raisons aussi stupides.

C. ON EMPRISONNE LES VICTIMES ET LES POLICIERS. À force d’accepter les hypothèses hasardeuses de la défense en prenant le temps de jongler avec le sens de tous les mots de la charte pour blanchir et déresponsabiliser les criminels, LES DROITS DES POLICIERS (LIÉS AUX DROITS DES VICTIMES) SONT DE PLUS EN PLUS RESTREINTS POUR BIEN MENER LEURS ENQUÊTES. En conséquence, les outils dont ils disposent sont de plus en plus limités. La cour exige chaque jour davantage que les policiers marchent sans cesse sur des œufs et établit des milliers de raisons pour exiger des mandats, refuser des preuves tangibles et invoquer des vices de procédures en fuyant sans arrêt LA RÉALITÉ. Les droits fondamentaux des criminels s’élargissent, tandis que ceux des victimes et des policiers sont complètement oubliés dans tout ce chahut. Je répète que jamais une victime n’a reçu un mandat signé par la main d’un juge avant de se faire maltraiter ou tuer par un criminel.

Si toutes ces procédures existent car il y a déjà eu des abus policiers, pourquoi tous les bons citoyens qui n’ont rien à se reprocher acceptent-ils d’ouvrir leurs tiroirs afin que les policiers puissent bien mener leurs enquêtes? Si c’est parce que des ripoux pourraient dissimuler de fausses preuves un peu partout, dites vous bien qu’ils peuvent le faire tout autant après avoir obtenu des mandats. Donc encore une fois, les mandats existent bel et bien pour protéger les criminels et leur donner le temps de faire disparaître les preuves de leurs crimes avant que les policiers puissent intervenir et protéger la société.

D. L’UTILITÉ MAL DÉFINIE DE LA POLICE. La police tente depuis plusieurs années de se créer une belle IMAGE DE BONS SAMARITINS qui exige des tas d’implications sociales. De plus en plus, on voit des mascottes en grosses peluches représentant la Sûreté du Québec, bien disponibles pour distribuer des bonbons à l’Halloween et faire des visites guidées du poste. Les hauts gradés doivent organiser des levées de fonds pour toutes les causes inimaginables ainsi que des déjeuners bénéfices et des soupers spaghettis… et ils ont l’air si gentils avec les enfants et les défavorisés lorsqu’on voit les jolies publicités et les plaquettes sur les murs des restaurants. Mais quel beau gros TAPE À L’OEIL!!! Quand on sait d’un autre côté que les policiers n’ont pas toujours l’énergie et la patience nécessaires pour répondre professionnellement à nos appels d’urgence et nous répondent même des insanités concernant les droits fondamentaux des enfants, est-ce que toute cette grosse crème fouettée n’est pas de très mauvais goût et vraiment inappropriée?

En bout de piste, je ne veux pas excuser les policiers qui m’ont traitée en tant que victime comme le pire des déchets dans le dossier de mon géniteur cauchemar, mais je tiens à dire tout de même que… si j’avais un métier aussi dangereux que le leur mais que je réalisais que la majorité du monde s’en fout, si on m’obligeait à jouer aux thérapeutes infantiles avec les criminels et aux bourreaux avec les victimes, si je devais passer une partie de ma vie à me faire suer par les grands bavards de la défense et devoir faire des tas de courbettes devant le diable en personne pour franchir des Monts Everest de « technicalités », si je devais en plus côtoyer une grosse peluche à l’occasion et devoir distribuer des suçons, il m’arriverait peut-être sûrement moi aussi de me défouler de temps en temps… sur la mauvaise personne.

 

2. La déontologie policière ne respecte pas la société.

Là, je suis vraiment très très très en colère, car je m’adresse à UNE FORCE COLOSSALE qui possède de précieux moyens auxquels moi je n’ai pas droit, supposée être à mon service, mais qui choisit de mettre ma vie en danger et de gaspiller mon argent au lieu de me protéger.

Je vais tenter de ne pas blasphémer et d’être polie, mais je ne peux pas vous le garantir. Alors s’il-vous-plait, interdisez à vos enfants de lire ce qui suit car je ne vais pas me censurer cette fois-ci.

La déontologie fait davantage que de ne pas respecter les victimes d’actes criminels. Les victimes, ce sont des citoyens qui paient des taxes et qui fonctionnaient parfaitement en société avant d’avoir le malheur de rencontrer un criminel. Donc à chaque fois qu’on martyrise les victimes en leur faisant subir de mauvais traitements systématiques, toute la société en subit les conséquences et doit en assumer les coûts. Je répète que les criminels parviennent à affaiblir notre société, parce que notre société choisit d’agir faiblement envers les criminels.

Je détiens un grand nombre de preuves pour bien démontrer que tout ce que j’ose affirmer est totalement crédible et véridique.

Tout d’abord, voici la retranscription du résumé d’une conversation enregistrée le 6 juin 2007 avec le 11e policier « autonome » de la S.Q. que j’ai eu la malchance de rencontrer en portant plainte contre mon géniteur cauchemar à partir du 25 juin 2002.

Sylvia : Bien écoutez, j’ai ses aveux (de cauchemar) d’enregistrés justement…

Policier : Normalement, lorsqu’on reçoit des voies de faits, admettons que j’vais porter plainte immédiatement et non pas, quatre… quatre mois après.

Sylvia : Monsieur… j’étais pas majeure!!!

Policier : (silence)

Sylvia : J’étais pas majeure, j’pouvais pas porter plainte!!! Les… les… les…

Policier : Oui mais ça… madame… moi j’vous conseillerais d’appeler un avocat avant là (ton fâché)… (ça veut dire… arrange toi avec tes troubles… car une victime ne peut pas contacter la couronne directement…)

Sylvia : Puis le dossier de voies de faits vous avez pas le temps?

Policier : Le voie de fait, vous avez pas porté plainte immédiatement!!!

Sylvia : Bien monsieur… j’avais un mois!!!!!!!!!!! (ton très fâchée) Comment vouliez-vous que j’porte plainte!!!!!!!!!!!!!

Policier : Boua… ça madame là…

Sylvia : Pis j’ai eu des claques par la tête jusqu’à 19 ans… on est majeur à l’âge quoi… de 18 ans? Je… je…

Policier : Le conseil que je peux vous faire c’est de consulter un avocat…

Sylvia : Écoutez… c’est… le dossier que j’vous ai soumis, c’est l’fun hein si personne l’a lu… y’avait sept pages pis j’ai des preuves que ça a déjà été des voies de faits monsieur puis après du harcèlement. Puis quand quelqu’un vous a fait des voies de faits… c’est qu’après on a PEUR pour le harcèlement voyons donc!!!!

Policier : C’que j’peux vous dire, y’a des plaintes à chaque… à chaque jours qui rentrent ici… pis qu’ON LES TRAITE PAS DU TOUT… SONT FERMÉES DANS LA MINUTE OÙ EST-CE QUE JE PRENDS NOTE DE CE DOSSIER LÀ… c’est le procureur qui va juger de la… de la preuve qu’on va lui présenter…

Sylvia : Oui mais pourquoi… là vous le soumettrez pas au procureur, c’est ça que vous me dites, vous avez pas le temps de le soumettre au procureur?

Policier : On… je vous… je vous… bon bien… c’est… moi, c’que j’vous ai dit… j’peux pas… j’peux pas vous garantir qu’on va… C’EST PAS PARCE QU’UNE PERSONNE PORTE PLAINTE QU’Y A UNE ENQUÊTE AUTO… AUTOMATIQUE… C’EST PAS COMME ÇA QUE ÇA…

Sylvia : O.K. c’est pas comme ça que ça… c’est pas parce qu’y a un criminel, que le criminel vous le prenez en main????

Policier : Y’a des crimes à chaque jour, y’en a des multitudes, pis ON POGNE PAS CHAQUE PERSONNE QUI COMMET DES CRIMES!!!! (sur on ton de vantardise!!!)

Sylvia : O.K…. c’est intéressant de savoir ça!!!

Policier : Bien ça c’est dans… dans… dans les journaux à chaque jour…

Sylvia : Bon!!! O.K…. ça fait que là, j’m’excuse de vous déranger encore mais y’a quelque chose que j’ai pas compris!!! Cette personne là, j’en ai PEUR, puis j’ai des raisons d’en avoir PEUR, ça fait que quand il me contacte pour me harceler J’AI PEUR, O.K. puis si vous aviez lu le dossier là, il engage des ex-détenus et tout ça puis c’est pas une petite histoire là… alors j’ai PEUR de cette personne là, puis j’ai des maudites bonnes raisons d’en avoir PEUR à part ça!!!!

Policier : Appelez un avocat CIVIL, il va plus vous… (on parle de gestes criminels… pas de vente de garage… alors l’aspect « civil » est complètement incohérent et de plus, j’ai déjà envoyé une mise en demeure au criminel en 2005 qu’il s’est empressé d’enfreindre à plusieurs reprises!)

Sylvia : Oui mais là vous ne m’avez pas répondu : j’ai combien de temps là?

Policier : Au niveau civil, c’est un autre JEU, C’EST UN AUTRE GAME, c’est un autre façon de faire… c’est… là là… c’est quasiment à l’infini…

Sylvia : O.K. mais au CRIMINEL ça va tomber puis vous autres vous aurez pas le temps de vous en occuper?

Policier : Bien… c’est… on a… on va s’en occuper mais je n’peux pas dire tout de suite…

Sylvia : (silence)

Policier : Puis là c’est à l’évaluation, on va rencontrer le procureur, puis MOI J’PEUX PAS DONNER UNE OPIN…, J’AI UNE OPINION SUR VOTRE… SUR VOTRE DOSSIER…

Sylvia : J’ai des preuves!!! Puis cet homme là monsieur… j’vous ai tout soumis ça… Je l’ai pas fait avant justement parce que j’avais pas de preuves!!!! Là j’vous apporte un dossier avec un CD, le monsieur y’a tout avoué tous ses crimes, il les a tous avoués!!!!

Policier : Ouais…

Sylvia : Ça fait qu’il m’semble que ça aurait pas été long pour vous ça d’écouter ça puis de soumettre ça au procureur???

Policier : Moi c’qui m’étonne de vous là, c’est le côté du harcèlement… pourquoi vous craignez tant le harcèlement là-dedans?

Sylvia : Pourquoi monsieur? J’me suis ramassée à suicide secours trois fois!!!!

Policier : À partir du moment que vous portez plainte là… surtout des a… des actions qui datent de votre naissance ou presque là… à partir du moment que vous portez plainte, LE TIMER COMMENCE PAS LÀ… c’est pas parce que vous portez plainte le 1ier mars à 10h00 le matin que le timer commence PIS QUE NOUS AUTRES C’EST GO GO GO GO GO LÀ!!!

Sylvia : Non… mais………. (moi par contre comme victime, j’aurais dû être super rapide et porter plainte à l’âge d’un mois…)

Policier : NOUS AUTRE C’EST PAS COMME ÇA QUE ÇA HEU…. FONCTIONNE… moi si j’vais aller voir le médecin là qu’est-ce qui va faire? Y N’A PAS DE MÉDECINS AVANT 6 MOIS!!!!

Sylvia : Bien là écoutez monsieur, notre système… vous pensez pas qu’on peut améliorer les choses? Vous vous comparez au système de santé qui vaut pas de la shnoute?

Policier : ouais…

Sylvia : O.K. c’est à ça que vous vous comparez?

Policier : Bien… bien… j’peux vous dire… y’ont beaucoup plus d’argent que nous… puis y’ont beaucoup PLUS DE RESSOURCES… puis… (plus de ressources qu’un policier avec un gun?)

Sylvia : En tous les cas monsieur… ( ton fâchée) je sais que j’vous ai soumis un dossier, j’ai attendu pour avoir des preuves, j’ai enregistré cet homme là, j’ai toutes les preuves comme quoi il a fait des voies de faits…

Policier : Bon bien vous allez… quand y’a plusieurs crimes qui sont commis dans un espace temps, en dedans de 10 mois vous avez été victime à plusieurs reprises de voies de faits ou d’harcèlement puis c’est des actions qui sont répétées dans un espace temps, Y’EN A PAS DE DÉLAI  À CE MOMENT LÀ…

Sylvia : Ah oui? O.K.!!! Bon bien là en ce moment… c’est ça… vous avez tout votre temps pour traiter ça parce que c’est ça en fait, moi j’étais pas majeure, ça s’est passé jusqu’à l’âge de 19 ans…

Policier : MAIS ÇA SI VOUS ÉTIEZ PAS MAJEURE OU PAS ÇA L’IMPORTE PEU ÇA, PARCE QUE Y’A TELLEMENT DE RESSOURCES AU CLSC, TELLEMENT DE RESSOURCES PARTOUT LÀ… (La logique de ce policier : y’a pas de ressources pour un policier avec un gun, mais y’a des ressources partout pour un bébé naissant et un enfant ou un mineur qui se fait battre à tour de bras…)

Sylvia : Ha oui? Vous pensez qu’y en avait y’a quarante ans vous?

Policier : Bien… je ne vous connais pas… je sais même pas… (mon âge est écrit dans son dossier…)

Sylvia : Bien monsieur, y’a quarante ans, est-ce qu’y en avait des ressources au CLSC???? Ça fait dix ans qu’y en a là, puis même y’a trois ans on appelait au CLSC puis on en avait pas d’aide!!!

Policier : En tous cas, en tous cas, mais le fait que vous étiez mineure, j’comprends qu’à cinq ans on peut pas porter plainte là… MAIS JUSQU’À 18 ANS LÀ, PEUT-ÊTRE PLUS LÀ? MAIS… DES SYNDROMES DE NATHALIE SIMARD J’EN AI À CHAQUE SEMAINE ICI!!!!

Sylvia : …MAIS C’EST QU’IL ME LA SACRE PAS LA PAIX!!! (ma voix tremble)

Policier : Ouais…

Sylvia : Puis j’me suis ramassée à suicide secours, au CLSC, j’les ai toutes faites les ressources que j’pouvais avant de faire ça!!!(je pleure) Dans ma déclaration justement, je le dis qu’à plusieurs reprises je lui ai dit que  si il continuait je porterais plainte, QU’EST-CE QUE VOUS VOULEZ QU’ON FASSE CONTRE UN MALADE? TSÉ UN MOMENT DONNÉ J’VEUX BIEN ME PROTÉGER MOI-MÊME MAIS J’PEUX PAS EN FAIRE PLUS QUE ÇA LÀ!!!

Policier : Consultez un avocat CIVIL là dedans, une consultation c’est UNE COUPE DE CENT PIASTRES puis il va peut-être vous aider à orienter le dossier.

Sylvia : Tsé vous me dites… allez voir le CLSC tout ça… j’ai changé de nom légalement… j’ai tout fait pour m’en débarrasser là…

Policier : Ouais… mmm…

Sylvia : Tsé c’est pas la première démarche… j’fais pas ça pour le fun là… le dossier sérieux quand j’vous l’ai soumis là c’est qu’il était complet… j’ai des preuves si vous écoutez le CD vous allez voir que c’est solide!

Policier : Ouais…

Sylvia : Tsé… c’est… c’est… c’est… j’vous dis si vous lisez le dossier là vous allez voir c’est déjà complet…

Policier : J’peux vous dire là-dedans… j’vais… parce que je l’ai en mémoire… mais c’est vrai que j’ai pas la totalité là… j’vais le réétudier…

Sylvia : O.K.

Policier : Puis rappelez-moi à la fin du mois de juin

J’ai tellement espéré que ce policier #11 me prenne enfin au sérieux pour régler le cas du pire criminel de ma vie… mais en vain.

J’ai trouvé le courage de retéléphoner le 28 juin 2007. Le policier #11 m’a alors informée qu’il avait donné mon dossier au policier #10… (celui qui répétait au poste depuis 2002 que je suis folle). J’étais complètement découragée. Il a osé ajouter que cauchemar, c’est « comme un ex-copain qui me dit qu’il m’aime » et que ce n’est pas ça du harcèlement criminel… Quoi? Non mais… Quoi? Secouer un bébé naissant, c’est de l’aimer? Battre à tour de bras son enfant, c’est de l’aimer? Se rendre chez moi pour m’intimider et me traiter de « maudite haïssable », c’est de m’aimer? J’ai rappelé au policier que sur ma preuve sonore, cauchemar lui-même admet que ce n’est pas ça aimer quelqu’un et compare même un violeur à un daltonien qui ne voit pas les couleurs!!! Le policier m’a répondue : dis à ton avocate de m’appeler.

Je ne savais plus quoi faire. J’ai pleuré pendant des jours. C’était l’été de la conférence au sommet qui se déroulait au Château Montebello, le village voisin. Le 6 septembre 2007 en faisant des courses, j’ai rencontré une dame de la supposée « famille » de ma mère qui s’est venté d’avoir son beau frère qui travaillait au sommet. Elle m’a nommé qui? Le policier #10.

J’ai enfin allumé : celui qui répétait aux autres policiers que je suis folle depuis juin 2002, c’était nul autre que le beau frère de mon ex-sœur (que je n’ai plus jamais revue depuis le harcèlement de cauchemar d’août 2000 car elle a pris le parti du criminel). Donc, le policier ami de cauchemar, car j’ai su que ce dernier est même allé au party de mariage privé du policier… Cependant, moi je ne peux même pas dire à quoi ce policier #10 ressemble, car je ne le connais pas et je ne lui ai jamais parlé, alors c’est certain qu’il ne me connait pas non plus personnellement. Mais il ne s’est pas gêné pour salir ma réputation au poste en répétant des paroles qui provenaient directement… du criminel. Et c’est maintenant ce policier là qui avait mon dossier en main?

Je n’en croyais pas mes oreilles. Le 10 septembre 2007, j’ai décidé de joindre à nouveau le policier syndrome #11 pour être bien certaine que j’avais pris en note le bon nom. Il m’a reconfirmé que c’était bien cet enquêteur là qui avait mon dossier en main et que tout mon dossier serait refusé par prescription, de ne plus rien espérer là-dedans et qu’il me l’avait d’ailleurs dit lui-même depuis le début. J’ai demandé plusieurs fois : est-ce que la réponse est déjà signée par la couronne? Non, elle ne l’était pas. J’ai cru bon de lui cacher le fait que j’étais informée que le #10 avait un lien de parenté direct avec le criminel, car mon objectif était d’obtenir le nom du procureur de la couronne au dossier par le #11 tout en évitant de la bisbille supplémentaire. J’ai eu beau insister et lui mettre de la pression, il n’a jamais voulu me le dire (preuve sonore), en prétextant qu’il ne se souvenait pas de son nom et j’ai cru comprendre qu’il se doutait de mes intentions.

Mais rien n’était encore signé par la couronne. Je savais que la déclaration policière de l’enquêteur #10 (ami de cauchemar) amoindrirait les faits de ma déclaration personnelle, c’était certain car en réalité, aucune enquête n’avait jamais été faite!!! Je voulais à tout prix informer la couronne que j’avais dû faire ma déclaration sans aucune assistance policière, en plus de tous les commentaires inacceptables des policiers depuis 2002 ainsi que du lien de parenté important du supposé « enquêteur ». Je ne savais pas comment m’y prendre pour obtenir le nom du procureur. Qui appeler? Le palais de justice m’a dirigée vers des avocats civils et ça ne faisait aucun sens. Les criminalistes du bottin, pas un ne voulait me parler en tant que victime afin que je puisse connaître mes droits, alors au bout d’une dizaine, je me suis découragée. Comment joindre la couronne sans avoir obtenu d’abord le nom du procureur?

J’ai joint le secrétaire de la déontologie policière le 11 septembre 2007. Sur un enregistrement sonore, il me confirme qu’un policier qui a un lien de parenté direct avec l’accusé devrait effectivement prendre une certaine distance, à moins qu’il y ait un manque d’effectif sur une urgence en patrouille. Ce n’est pas le cas car il s’agit d’un enquêteur dans un bureau. Il me conseille de réussir à obtenir le nom du procureur de la couronne au dossier et il est surpris que le policier #11 refuse de me le fournir. Le secrétaire semble découragé du fait que je n’ai pas d’avocat en tant que victime… et il conclue qu’il a le devoir de m’envoyer un formulaire de plainte.

Ça ne m’avançait pas plus pour obtenir le nom du procureur dans mon dossier. Mais de toute façon, il était déjà trop tard. Je ne peux pas dire comment je l’ai obtenu et je ne le dirai jamais car il semblerait que ce document soit « confidentiel » et que je n’aie même pas le droit d’en parler. Mais je me suis retrouvée avec le refus de ma plainte sous les yeux signée du 11 septembre 2007, le lendemain même où j’ai mis de la pression sur le policier #11, alors je ne crois pas que cette date soit un « adon ». Je suis certaine que les policiers #10 et 11 ont immédiatement accéléré le processus en sachant que je désirais parler au procureur de la couronne. En résumé dans cette lettre de refus : j’aurais dû porter plainte à 11 ans ou avant… Et il y a tellement d’erreurs, que je suis certaine que la déclaration policière était complètement faussée. La couronne aurait pourtant dû prendre le temps de lire mes propres documents, mais avec la pile de dossiers qu’ils ont sur leur bureau, mon cas s’est retrouvé bien enterré.

Quelques jours plus tard, le 18 septembre 2007, j’ai appris que j’avais des lésions cervicales graves au cou datant de ma naissance. J’ai failli en tomber malade.

Mais comme c’était encore la preuve qu’il ne s’agissait pas d’une cause « civile » mais « criminelle », j’ai persisté à tenter de joindre un criminaliste qui accepterait de m’informer de mes droits en tant que victime et aux alentours du 25e appel (voir chapitre X), j’y suis enfin parvenue. Le 21 septembre, j’ai alors appris qu’il n’y a pas du tout de prescription sur la violence aux enfants et surtout pas concernant les voies de faits graves que j’ai subis.

J’étais bouche bée. Je me suis sentie démolie et c’est encore ce que je ressens aujourd’hui. Pourquoi toute cette misère? Pourquoi ce n’était pas suffisant d’avoir été victime d’actes criminels pendant autant d’années de la part d’un déséquilibré grave? Fallait-il vraiment qu’une douzaine de policiers m’informent faussement de mes droits et que la couronne m’enterre vivante elle aussi? Si tous les commentaires inacceptables des policiers avaient au moins été fondés sur quelque chose de véridique! Mais toutes les histoires de prescriptions dans mon cas sont fausses. Comment les policiers et la couronne ont-ils pu commettre envers moi une aussi grosse erreur judiciaire?

J’ai décidé de porter plainte à la déontologie policière le 25 septembre 2007 avec une lettre de six pages accompagnée de preuves sonores, ciblant principalement les trois policiers fautifs les plus graves qui ont entravé la justice mais énumérant la douzaine qui n’ont pas levé le petit doigt ou m’ont émis des commentaires très stupides à partir de juin 2002. Deux mois plus tard, soit le 15 novembre 2007, ils m’ont répondu par une lettre signée de leur avocat : « autonomie policière », « il n’y a pas lieu ici d’enclencher le processus déontologique », tout en se déchargeant de leurs propres responsabilités sur le dos de la couronne, bien sûr. J’ai ainsi compris pourquoi les policiers #10 et 11 ont accéléré la date du refus tout en « oubliant » le nom du procureur de la couronne…

Ma première réponse à tout ceci est… calice… de calice.

Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce que les policiers fautifs perdent leur emploi. Mais j’imaginais qu’ils auraient au moins des griefs dans leurs dossiers AFIN QU’ILS NE REFASSENT PLUS JAMAIS SUBIR LES MÊMES INJUSTICES À D’AUTRES VICTIMES QUE MOI. Mais non. Un peu plus et on leur donnait même une médaille de bravoure.

Lorsque j’ai lu le livre de Martine Ayotte qui s’intitule « La proie », j’ai réalisé encore davantage que tout ce que les policiers m’ont fait subir est totalement inacceptable. La seule chose que cette femme possédait afin de parvenir à prouver la culpabilité de son géniteur, c’était son témoignage à elle. Sa mère, son frère et sa sœur se sont ligués contre elle et son géniteur a tout nié en bloc. Dans mon cas, les policiers avaient mon témoignage mais en plus, celui de ma mère qui corroborait tous les faits, ma preuve sonore où cauchemar avoue tout, plusieurs preuves matérielles, ainsi que des lésions physiques graves datant de ma naissance!!! Que leur manquait-il avec tout ça? Des beignes?

Dans le cas de Martine, le criminel a été arrêté quelques mois seulement après sa plainte et surpris par un interrogatoire en règle. L’enquêteur était aux petits soins avec Martine et se sentait coupable que le criminel ait tout nié sans qu’il ait réussi à lui soutirer des aveux. L’enquêteur lui demandait aussi de lui transmettre les moindres preuves indirectes et tous les petits détails car rien n’était laissé en plan et elle a toujours senti de sa part une totale collaboration.

Dans mon cas, le criminel a même sûrement été prévenu par ses amis policiers que je portais plainte contre lui car il riait ouvertement de ma mise en demeure et m’a même retéléphonée ensuite pour me dire : « ils te croient pas et toute cette merde va te retomber sur le dos ». Comment le criminel pouvait-il savoir que les policiers ne me croyaient pas?

Si seulement les policiers avaient au moins eu la CONVICTION MORALE de défendre ma cause et le désir d’agir professionnellement dans mon dossier. LA CAUSE DES ENFANTS BATTUS, N’EST-CE PAS UNE DES CAUSES LES PLUS IMPORTANTES DE NOTRE SOCIÉTÉ? J’aurais tellement aimé que le criminel soit au moins accusé et que je puisse me rendre témoigner à la cour en ayant la chance de présenter mes preuves à un VRAI JUGE. Toute l’énergie que j’ai perdue à me défendre contre les policiers, j’aurais tant souhaité pouvoir la diriger pour régler le cas du criminel!!! Si j’avais pu rencontrer des policiers et enquêteurs qui se battaient à mes côtés contre le criminel, au lieu de se liguer avec le criminel pour parvenir à me faire taire en tant que victime…

Si… si… si… mais il est trop tard pour moi. Les policiers ont réussi à enterrer ma cause en donnant encore davantage de pouvoirs au criminel, tout en me volant le peu de courage et de forces qui me restaient en tant que victime. Il n’y a pas un jour qui se passe sans que je revive toute l’horreur de ces peines. Comment oublier de telles injustices?

Je vais me permettre de citer tout de même un nom cette fois-ci, car c’est celui qui apparait dans la jolie brochure consacrée à la déontologie policière : CLAUDE SIMARD, commissaire à la déontologie policière, avocat.

Dans la brochure, on peut y lire du beau gros blabla sur le code déontologique des policiers, stipulant sept points importants dont en premier lieux, « se comporter de manière à préserver la confiance et la considération que requiert leur fonction », ainsi que le troisième point : « respecter l’autorité de la loi, des tribunaux et collaborer à l’administration de la justice », ainsi que le cinquième : « éviter les conflits d’intérêts ». En toute fin concernant les services aux citoyens offerts par la déontologie pour assurer la sécurité publique : « communiquer avec les parties dans un langage clair et de façon à ce qu’elles puissent exercer utilement leurs droits, justifier les circonstances, diriger avec diligence vers les services appropriés les questions… »

Devinez quoi? Comme par hasard, c’est le même monsieur CLAUDE SIMARD qui a signé la réponse finale de ma plainte, une lettre d’une page hyper courte et expéditive où il REFUSE DE RÉPONDRE À MES QUESTIONS, pourtant des questions très claires contenues dans ma lettre de trois pages où je demandais des précisions sur leurs belles grosses histoires d’objectivité et d’autonomie, entre autre, car leur première réponse était totalement ambigüe et contournait habilement tous les problèmes graves et les preuves sonores que je leur avais soumis.

Ma conclusion : Claude Simard est un hypocrite, un menteur et un parfait salaud. Un salaud étant une personne déloyale et malhonnête, selon monsieur Larousse. Les autres qualificatifs qui me viennent à l’esprit ne figurent pas dans le dictionnaire. Combien faut-il être déséquilibré, inhumain et voleur pour accepter d’être payé par la population pour soi-disant la protéger, pour ensuite se permettre sans aucune gêne de faire complètement le contraire? Du fond du cœur, je souhaite à cet individu ainsi qu’à tous ses collègues de goûter un jour à leur propre sauce. Et comme ils trouvent tous normal qu’on me traite de folle et qu’on me dise de pardonner en tant que victime d’actes criminels, je me permets de leur faire aussi remarquer qu’avec toutes les preuves que je détiens concernant leur gigantesque déloyauté et leurs erreurs épouvantables, ils devraient eux-mêmes songer à engager un psychiatre consacré 24 heures sur 24 à l’étude de leur propre cas.

Claude Simard se plaindra de ce que je viens d’écrire? Bien je lui conseille de me pardonner, puisque c’est ça qu’il m’a lui-même conseillée de faire par l’entremise de ses policiers « autonomes » en ce qui concerne le criminel qui a démoli toute ma vie. Et puis après tout, si de protéger un criminel, c’est d’être un policier « autonome », une citoyenne du Québec qui tente de peine et de misère de rester en vie en dénonçant un criminel et ses complices, ça s’appelle : une femme « autonome ».

Je répète que le plus effrayant dans toute cette histoire, c’est que D’AUTRES VICTIMES SONT PRÉSENTEMENT EN DANGER DE SUBIR LE MÊME MAUVAIS SORT QUE MOI et je ne peux pas me résigner à accepter cela. Jamais.

Je sais bien que je n’ai aucun poids dans la balance et que je suis totalement impuissante en tant que « petite citoyenne enseignante » face à tous ces géants avocats de la déontologie, mais il me reste tout de même une seule chose que je peux faire : c’est de parler. Un beau jour, on finira peut-être bien par m’entendre?

Pour me faire une fleur tout de suite car je sais que je mérite tout un univers de consolation, j’aimerais conseiller tout d’abord à la déontologie policière et leur nono de Claude Simard de mettre « une coupe de cent piastres » (expression du no.11) sur de la matière grise, mais ça ne s’achète pas, alors je vais leur proposer de s’acheter un dictionnaire. Mais comme j’ai été bien informée que les policiers manquent tellement de ressources avec leur gun comparé à un bébé naissant et qu’ils sont aussi shnouteux que notre système de santé, je vais leur offrir quelques définitions gratuitement afin qu’ils puissent conserver l’argent des contribuables pour améliorer toutes leurs ressources très déficientes.

Un policier, c’est un MEMBRE de la police.

La police, je répète que c’est L’ENSEMBLE des règlements qui maintiennent la SÉCURITÉ PUBLIQUE.

La sécurité, c’est une situation où l’on n’a aucun danger à craindre.

En second lieux, les avocats que la déontologie engage sont supposés avoir terminé leurs mathématiques de secondaire un au minimum, mais grâce aux erreurs graves commises par Claude Simard, j’ai un sérieux doute là-dessus, alors je vais leur rappeler ce que c’est que « la théorie des ensembles ».

Imaginez un cercle. Grand et important, car il s’agit d’assurer la SÉCURITÉ PUBLIQUE, et non pas de s’amuser à écœurer le peuple.

À l’intérieur de ce cercle, des « multitudes » de vies humaines à protéger, pour utiliser le même terme que l’autonome #11 quand il parle de la multitude de crimes commis en se ventant de ne pas attraper tous les criminels.

Les MEMBRES de la police, les policiers, font partie de cet ENSEMBLE.

Alors… lorsqu’on dit à un policier qu’il a le droit d’agir de manière « AUTONOME » comme le parfait imbécile #11, ce policier se retrouve À L’EXTÉRIEUR de cet ensemble. Comme c’est loin d’être le policier le plus propre et brillant du Québec et que « Rock et belles oreilles » s’entendraient vite là-dessus, C’EST UN MEMBRE SALE ET DANGEREUX QUI NE TOURNE PAS ROND AUTOUR DE NOTRE PRÉCIEUX ENSEMBLE.

Pas encore assez clair pour les épais de la déontologie? Alors imaginez que votre « policier autonome », c’est un sale petit point jaune ou brun qui tourne autour d’un grand cercle plein de beaux petits points rouges et bleus. Vous ne trouvez pas que ça ressemble fortement à une cellule cancéreuse???

Donc selon moi, vous aussi vous avez un SYNDROME. Car un syndrome, c’est une maladie et une infection.

Lequel?

Un beau gros syndrome de pourriture.

Et attention: Nathalie Simard, elle ce n’est pas un syndrome, ni une maladie, ni une infection. Nathalie Simard, c’est définitivement hors de tout doute un BON EXEMPLE À SUIVRE, contrairement aux “autonomes” pourris.

Voulez-vous un petit résumé du reste de ma plainte à la déontologie et de leurs autres beaux cas d’autonomie merdique à partir de ma première plainte de juin 2002? Comme la déontologie est tout à fait incompétente, je vais même me permettre de dire moi-même ce qu’ils auraient dû trouver le courage d’expliquer à tous leurs policiers « autonomes » car ce que vous avez lu précédemment n’était que la petite pointe de l’Iceberg.

Depuis le temps que j’endure, désolée, je répète que mes gants blancs sont devenus très sales et hors d’usage.

CONSEILS À LA DÉONTOLOGIE POURRIE DE CLAUDE SIMARD ET AUX POLICIERS AUTONOMES QUI N’ONT JAMAIS LU LEUR BADGE ET SE PERMETTENT D’ENTRAVER LA JUSTICE:

  • Tout citoyen a le droit d’enregistrer une conversation dont il fait lui-même partie et c’est généralement accepté à la cour. Si une victime vous présente une telle preuve, prenez donc le temps de l’écouter et expliquez lui ce qui manque peut-être à votre avis afin que la victime puisse au moins elle-même continuer l’enquête que vous n’avez pas les couilles de faire vous-même.

 

  • Si vous revenez chez la victime accompagné d’un de vos collègues qui adore le criminel en question, ne conseillez pas à la victime de minimiser sa plainte suite au fait que le criminel communique encore avec elle malgré une mise en demeure. Conseillez plutôt à votre collègue de changer de métier.

 

  • IL N’Y A PAS DE PRESCRIPTION SUR LA VIOLENCE AUX ENFANTS (concernant les voies de fait graves), ALORS NE DITES PLUS JAMAIS À PERSONNE DANS UN PAREIL CAS QUE « ÇA FAIT TROP LONGTEMPS », ou bien encore… « à quoi ça te sert de RADOTER tout ça ». Les victimes n’auraient jamais besoin de « radoter » si vous faisiez tous votre job comme du monde.

 

  • Ne vous laissez jamais impressionnez par un criminel multimillionnaire. Hitler aussi est devenu très riche et n’avait pas d’antécédents judiciaires, mais ce fut un des pires criminels que notre planète a eu la malchance de connaître. Par chance, plusieurs hommes dignes de ce nom là ont eu le courage et l’intelligence de lui régler définitivement son cas, alors vous devriez plutôt suivre l’exemple de ces héros au lieu de devenir des lâches comme vous l’êtes.

 

  • Ne découragez JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS une victime de porter plainte, car il n’y a AUCUNE RAISON VALABLE pour ne pas porter plainte contre un CRIMINEL. Des questions du genre : « qu’est-ce que ça va te donner personnellement de porter plainte? » sur un ton réprobateur, c’est fait pour sortir de la bouche des salauds de criminels, pas de policiers qui ont une tête sur les épaules.

 

  • Ne refusez pas de prendre la déclaration d’une victime en lui disant que « n’importe qui » peut venir prendre sa déclaration, car vous devriez savoir qu’être policier, ce n’est jamais être « n’importe qui ».

 

  • Il ne faudrait jamais dire à une victime de « pardonner » à son agresseur, surtout pas cinq fois en ligne. Si j’avais voulu appeler un maudit curé, je ne me serais pas donné la peine de composer le 911 à au moins quatre reprises.

 

  • Un policier enquêteur est parent avec le criminel et répète au poste que je suis folle? Pourtant, ce policier ne connait pas la victime personnellement? Mais le criminel signe lui-même son prénom suivi du mot « le fou »? Avant d’avoir le culot de rapporter de telles paroles à la victime pour la décourager de porter plainte, regardez-vous donc tous dans un miroir deux secondes.

 

  • Ne dites jamais aux victimes que de porter plainte, c’est juste un « jeu » et une « game ».  Pitié là!!! On parle de VIES HUMAINES que vous êtes supposés PROTÉGER!!!

 

  • Un géniteur criminel qui nous fait vivre des voies de faits graves pendant 19 années, ainsi que du harcèlement encore des dizaines d’années plus tard et qui avoue sur un enregistrement sonore qu’il ne nous aime pas, ce n’est pas comme « un ex-copain qui te dit qu’il t’aime », ni « un bon gars », et cessez d’appeler le criminel par son prénom devant la victime comme si vous étiez son meilleur ami, sinon, vous devenez vraiment dégoûtants.

 

  • Si vous informez faussement une victime de ses droits, vous ne valez pas mieux que les criminels puisque vous devenez leurs complices. En plus, vous êtes payés pour assurer la sécurité publique, alors je n’ose même pas dire comment on devrait vous appeler car bien évidemment, j’ai autant peur de vous que des criminels. Mais si vous le désirez, imaginez les pires qualificatifs qui soient, et multipliez par un milliard, minimum.

 

  • Au sergent enquêteur (autonome #13) désigné par le procureur en chef de la couronne, qui est arrivé chez moi faire sa supposée « enquête » en prenant tout d’abord la défense de ses collègues et des procureurs tout en ayant fait au préalable aucune enquête sur eux (qui aurait pourtant prouvé leurs graves erreurs), qui m’a dit qu’il a deux enfants et qu’il les trouvait insupportables quand ils pleuraient étant bébés au point d’aller trouver sa blonde pour qu’elle s’en occupe toute seule, qui n’arrêtait pas de minimiser le fait que j’aie été secouée et battue démesurément étant enfant, qui a refusé des preuves importantes concernant ma cause en me répétant que l’enquête était terminée, qui m’a répété sans arrêt que tout ça faisait trop longtemps et que “l’enquête serait très difficile” (comme si je ne le savais pas déjà…). De un, moi ce que je trouve vraiment insupportable, c’est un policier véreux. De deux, si vous ne vouliez pas d’enfants, c’était à vous de mettre des condoms. Vous ne connaissez pas ça, la contraception? Je vous jure que tous les enfants et toutes les femmes du Québec n’ont pas besoin d’un homme sans cœur comme vous. J’espère qu’avec votre nouvelle promotion au département d’enquêtes majeures suite au bâclage de mon dossier, au moins vous n’aurez pas trop de difficulté à suivre les trainées de sang?

 

  • Au lieutenant (autonome #12) qui ne m’a jamais retéléphonée car il était parti à la chasse entre autre mais qui m’avait tout de même promis à deux reprises d’établir la lumière sur tous les problèmes graves que ses policiers m’ont causés, c’est une bien bonne chose que vous ayez enfin pris votre retraite. Votre successeur ne peut pas être plus incompétent que vous, c’est certain. Tout spécialement pour vous, je vous souhaite de rencontrer un énorme ours très agressif à votre prochaine partie de chasse, qui a de bien meilleurs réflexes que vous assurément.

 

  • Pour tous ceux qui ont fait en sorte que mon géniteur criminel s’en soit sorti sans aucunes petites accusations ni aucunes conséquences, mon petit doigt me dit que si vous avez décidé de protéger ce criminel tout en m’enfonçant davantage en tant que victime, c’est parce que vous aussi vous aimez bien battre vos propres enfants à tour de bras. Même si j’ai peur de vous, je ne peux pas m’empêcher de vous dire à ce sujet que vous n’êtes pas de « vrais hommes », car il ne faut pas être humain pour bûcher sur des bébés et des enfants qui sont encore incapables de se défendre et que vous avez pourtant vous-même mis au monde. Du fond du cœur, vous mériteriez tous d’aller dans une vraie prison et d’y rester pour le reste de l’éternité.

Ce n’est pas tout, mais le reste de ce que je pense, je le garde pour moi. Car contrairement aux policiers « autonomes » et à la déontologie pourrie de Claude Simard, moi j’essaie en tout temps de me servir de ma tête.

 

3. Excuses à tous les bons policiers et policières.

Après cette grosse vague de misère noire, j’ai grandement besoin de renverser la vapeur et de revoir le bon côté des belles choses qui existent heureusement en ce monde.

Je tiens à m’adresser ici à tous les bons policiers et policières du Québec, car par chance, ils représentent la grosse majorité du corps policier.

J’ai appris à mes dépends que vos collègues qui ternissent votre badge ainsi que la déontologie pourrie sont bien trop orgueilleux pour vous faire eux-mêmes des excuses. Alors comme moi je ne suis qu’une petite enseignante sans importance, je désire vous en adresser, car vous en méritez.

À plusieurs reprises, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs policiers et policières qui font la fierté du Québec car ils ont leur badge de gravée droit au cœur. Rapides, efficaces, courageux, attentifs, généreux, professionnels et dignes de confiance. Ils posent tout de suite les questions appropriées. Ils nous conseillent brillamment dès le départ. Ils nous expliquent les enjeux sans nous faire peur davantage. Ils font le suivi de notre dossier efficacement. On sent qu’ils sont là pour assurer notre protection. Nous pouvons leur accorder toute notre confiance.

Ceux là, on peut bien voir combien ils sont fiers de bien représenter « l’ensemble » du corps policier et être un précieux membre de la police. Tout le contraire des « policiers autonomes » qui travaillent plutôt à établir leurs propres lois répugnantes.

Après ces dénonciations accablantes que je n’ai pas eu le choix de faire, j’aimerais vous dire que je ressens envers vous toujours autant d’admiration et de respect. Je sais que vous comprendrez la dose de courage qu’il m’a fallue pour parvenir à dire les vraies choses sans passer par quatre chemins, et cela vous permettra peut-être un beau jour de travailler avec des collègues qui ne vous mettent pas dans le pétrin ou qui ne ternissent pas sans arrêt votre badge, en risquant même de mettre vos propres vies en danger.

Pour l’avoir moi-même vécu, je n’ai aucun mal à imaginer combien il doit être difficile pour vous de dénoncer le comportement d’un de vos collègues « autonomes ». Cependant, si vous saviez à quel point c’est d’autant plus épouvantable pour une victime d’actes criminels qui a déjà un déséquilibré grave sur les bras, pas d’armes, pas de poivre de Cayenne, ni toutes vos précieuses connaissances pour gérer les situations d’urgence et de danger.

Peu importe ce chapitre, continuez toujours de marcher la tête haute car il n’y a aucune raison pour que vous ayez honte de votre profession. C’est la déontologie policière pourrie qui devrait ressentir une grosse culpabilité et prendre toute la responsabilité des erreurs commises, car je comprends que les policiers sont bien mal placés pour critiquer eux-mêmes la déontologie, tant j’ai pu constater que Claude Simard se prend bel et bien pour le nombril du monde.

Sachez que j’ai infiniment besoin de vous, ainsi que tous les citoyens et les enfants du Québec.

S’il-vous-plait, malgré les trop nombreuses erreurs épouvantables de notre système judiciaire actuel, tenez bon. Sincèrement, à vous tous et toutes : un immense merci…

l’index chapitre suivant

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Abonnez-vous pour les mises à jour

Photos

Charly-Jeanne Dowling Sylvia Ribeyro Garou et Sylvia Amélie Latulipe Gino Maurier Karo-Lee G. Shields Jade Trudel Sabourin et Sylvia Camille Laroche Eve Desormeaux Plouffe Sylvia Ribeyro Annie Parisien Lauriane Beauchamp